Burundi : AG News rapporte une mensongère saisie de fusils chez Arthur Murengerantwari

Redigé par IGIHE
Le 4 juin 2015 à 01:43

Burundi AG news, une agence de presse burundaise, publie une dépêche en ce 1er juin selon laquelle la Police Nationale aurait découvert une cache d’armes chez un certain Arthur Murengerantwari, commerçant bien connu dans le centre ville de Bujumbura qui se serait exilé au Rwanda.
« …la Police Nationale Burundaise PNB vient de tomber sur une cache d’armes après une minutieuse perquisition chez un certain Arthur Murengerantwari. Ce dernier serait actuellement en fuite au Rwanda avec toute sa (...)

Burundi AG news, une agence de presse burundaise, publie une dépêche en ce 1er juin selon laquelle la Police Nationale aurait découvert une cache d’armes chez un certain Arthur Murengerantwari, commerçant bien connu dans le centre ville de Bujumbura qui se serait exilé au Rwanda.

« …la Police Nationale Burundaise PNB vient de tomber sur une cache d’armes après une minutieuse perquisition chez un certain Arthur Murengerantwari. Ce dernier serait actuellement en fuite au Rwanda avec toute sa famille. Sauf, sa fille (fille-mère) qui était au domicile du malfaiteur ! 20 AK47 ont été saisis », lit-on dans ce média burundais en ligne.

A la fin, la dépêche fait du coq à l’âne pour annoncer de façon désobligeante que « le Burundi a subi un coup d’État militaire manqué, organisé par les USA – la France – la Belgique aidés par le Réseau militaire burundais de l’ancien Dictateur Hima Pierre BUYOYA, le mercredi 13 mai 2015 ».

A y voir de très près cette dépêche non signée semble tremper dans une propagande mal arrangée et peu convaincante, pire encore, déroutante.

M. Arthur Murengerantwari interrogé à ce sujet dit que ceci n’est qu’un coup monté contre lui par des individus qui veulent le criminaliser afin de ne pas lui payer les dettes qu’ils ont envers lui.

« Je suis venu à Kigali pour participer au mariage de ma filleule. Je ne me suis pas exilé. Ces gens-là qui ourdissent ce coup ne veulent pas que je retourne dans mes activités commerciales après mon séjour à Kigali. En fait, ils me forcent à m’exiler », a-t-il confié à IGIHE qui a voulu en savoir beaucoup.

« Ma propriété perquisitionnée n’est pas une villa isolée. Quand les policiers sont venus, les agents chargés de sécurité du quartier suivaient de très près tous les agissements de ces policiers. Heureusement aucun objet suspect n’a été retrouvé chez moi. »

A la question de savoir ce qu’il en est de la saisie au domicile de Murengerantwari, Ntirunena Matthieu, témoin de l’affaire rapporte :

« En aucun moment il n’a été question de fusils AK47 saisis dans la propriété de ce monsieur », a déclaré à IGIHE.


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