Burundi : APRODH a publié les statistiques du crime pour 2012

Redigé par Pierre Claver Niyonkuru Edit. Kirundi 8 janvier
Le 12 janvier 2013 à 11:10

APRODH, une Association burundaise de protection des Droits humains, a publié un rapport dans lequel il est fait état que, pour l’an 2012, quelques 516 personnes ont été tuées au moment où elles étaient 453 en 2011.
Parmi les causes de ces meurtres, beaucoup sont morts pour des causes politiques, d’autres pour vols et autres empoisonnements.
Ce sont les déclarations de Pierre Claver Mbonimpa, Président de l’association, qui dit que les crimes extrajudiciaires ont sensiblement baissé car, selon lui, (...)

APRODH, une Association burundaise de protection des Droits humains, a publié un rapport dans lequel il est fait état que, pour l’an 2012, quelques 516 personnes ont été tuées au moment où elles étaient 453 en 2011.

Parmi les causes de ces meurtres, beaucoup sont morts pour des causes politiques, d’autres pour vols et autres empoisonnements.

Ce sont les déclarations de Pierre Claver Mbonimpa, Président de l’association, qui dit que les crimes extrajudiciaires ont sensiblement baissé car, selon lui, seuls 12 individus ont trouvé la mort dans les services de sécurité publique en 2012 alors qu’ils étaient 78 en 2011.

Pierre Claver pointe du doigt la Police, des groups armés et la jeunesse affiliée à tel ou tel parti politique. APRODH informe encore que le meurtre actuel se manifeste à cause de l’impunité et la protection de certaines autorités policières et celles des services de renseignement. Il a jouté aussi le fait que la justice n’est pas assez indépendante de l’Exécutif y contribue aussi.

Ces statistiques du crime inquiètent l’opinion politique burundaise dont l’ancien Vice Président de la République Frédéric Bavuginyumvira. Il ne comprend pas comment plus de 500 personnes peuvent être assassinées sans suivi judiciaire.

Le Gouvernement devrait être alerté par cette situation car ceci, à la longue, fait que les citoyens ne se sentent pas protégés. C’est une situation patente de violation des droits humains fondamentaux qui s’installe.

Bavuginyumvira a apprécié la démarche gouvernementale consistant à avoir arrêté Michel Nugweze alias Gwembe, Commandant adjoint de la Police en province de Gitega, pour exécutions extrajudiciaires. Il a demandé que d’autres de son genre soient également arrêtés.


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