Burundi : beaucoup de cancers sont mortels du fait de leur diagnostic tardif

Redigé par IGIHE
Le 6 novembre 2014 à 03:00

Beaucoup de cancers sont mortels au Burundi du fait de leur diagnostic tardif, a révélé le Dr Dominique Gacukuzi, médecin à l’hôpital Bumerec à Bujumbura, qui a mené des études bibliographiques sur les cancers à l’Université de Montréal.
Selon le Dr Gacukuzi, même si les statistiques manquent encore au Burundi sur l’ampleur du mal en termes de taux d’hospitalisation et de décès du fait des cancers, ceux-ci semblent avoir marqué une courbe ascendante au cours des 20 dernières années.
Le Dr Gacukuzi a déploré (...)

Beaucoup de cancers sont mortels au Burundi du fait de leur diagnostic tardif, a révélé le Dr Dominique Gacukuzi, médecin à l’hôpital Bumerec à Bujumbura, qui a mené des études bibliographiques sur les cancers à l’Université de Montréal.

Selon le Dr Gacukuzi, même si les statistiques manquent encore au Burundi sur l’ampleur du mal en termes de taux d’hospitalisation et de décès du fait des cancers, ceux-ci semblent avoir marqué une courbe ascendante au cours des 20 dernières années.

Le Dr Gacukuzi a déploré que les cancers arrivent trop tard en milieu hospitalier au Burundi, alors qu’ils auraient pu être détectés très tôt et soignés à temps pour stopper leurs progressions.

Le cancer est une maladie qui touche pratiquement tous les organes, à commencer par la peau, les yeux, les reins, le coeur, les poumons ; bref, tous les organes humains peuvent être attaqués par le cancer. Quand les cellules du corps commencent à se multiplier de façon anarchique et exagérée avec des organes qui ont augmenté de volume dans des proportions anormales, on parle de tumeurs cancéreuses, a-t-il expliqué.

Selon le Dr Gacukuzi, "ce n’est pas nécessairement un problème de moyens qui se pose pour le Burundi, c’est plutôt une question de conscience".

Pour le médecin Gacukuzi, le Burundi gagne à initier de nouvelles lois pour la protection de tous les milieux du travail et en vue d’un contrôle des cancers.
Mais les lois ne suffisent pas, a-t-il souligné, en faisant remarquer que la perspective d’introduire un vaccin contre le cancer du col de l’utérus au Burundi en 2015 ferait que le pays marque des progrès dans la réduction des décès dus à cette maladie.

http://french.xinhuanet.com/2014-11/06/c_133769123.htm


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