Burundi : extension des attaques armées

Redigé par IGIHE
Le 26 octobre 2015 à 12:17

Les attaques sur les positions de police sont régulières dans la capitale de Bujumbura et sa province voisine de Bujumbura rural mais elles commencent à s’étendre à d’autres localités, faisant craindre l’existence d’une rébellion naissante.
Les postes de police sont de plus en plus visés en dehors de la capitale par des attaques armées.
Les sources policières à Bujumbura indiquent qu’un groupe d’hommes armés a attaqué un poste de police à Musaga, au sud de la capitale à minuit, faisant un mort et un (...)


Les attaques sur les positions de police sont régulières dans la capitale de Bujumbura et sa province voisine de Bujumbura rural mais elles commencent à s’étendre à d’autres localités, faisant craindre l’existence d’une rébellion naissante.

Les postes de police sont de plus en plus visés en dehors de la capitale par des attaques armées.

Les sources policières à Bujumbura indiquent qu’un groupe d’hommes armés a attaqué un poste de police à Musaga, au sud de la capitale à minuit, faisant un mort et un blessé.

Pour le porte-parole de la police, Pierre Nkurukiye, l’attaque est symbolique car elle coïncide avec la fin de la date-butoir de la remise des armes détenues illégalement.

Un chef local et un coiffeur ont été également tués dans des incidents séparés, au nord de la capitale, la même nuit.

Des hommes en tenue militaire ont attaqué jeudi la commune de Mugamba, dans la province de Bururi au sud du pays, sans faire de victimes. Seul le bureau communal a été endommagé.

L’administrateur de Mugamba, Anicet Niyonzima, contacté par téléphone, a affirmé que le groupe qui a attaqué sa commune a été délogé de la commune voisine de Matana où ils suivaient des entrainements militaires.

Les forces de l’ordre ont en effet débusqué un groupe de 90 personnes qui suivaient des entraînements militaires dans cette localité de Matana mais selon le porte-parole de la police, seule une dizaine a été arrêtée.

Pour contrer ses hommes armés dans sa commune, Anicet Niyonzima affirme que six positions militaires et policières y ont été déployées, à sa demande.

Des centaines de jeunes sont régulièrement arrêtés dans différentes provinces du pays, accusés de tenter de rejoindre les groupes rebelles.

Voir sur http://www.bbc.com/afrique/region/2015/10/151025_burundi_rebellion


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité