L’Agence de Promotion des Investissements(API) devrait assurer le suivit des activités des investisseurs agrées, indique Charles Nihangaza, un expert en économie qui a fait une étude sur le fonctionnement de l’API.

Lors de la Présentation des résultats d’une étude commanditée par le PARCEM sur l’analyse du travail de l’Agence de Promotion des Investissements au Burundi (API), Charles Nihangaza a fait savoir que plus de 5000 entreprises ont été agrées par l’API mais que cette dernière n’a jamais fait le suivit des activités de ces entreprises.

Selon lui, au niveau des procédures d’analyse de la demande de la création d’une entreprise, l’API fait cela rapide mais que le problème qui se pose est que quand les investisseurs viennent de créer ces entreprises, ils se heurtent a des obstacles car l’API ne continue pas de suivre les activités des dites entreprises.

Cet expert en économie a signalé que plus de 200 entreprises ont déjà reçu des exonérations mais que la aussi, l’API n’organise pas l’octroi de ces exonérations. Il ne contrôle par les entreprises qui ne respectent pas leurs engagements, celles qui n’ont pas recruté suffisamment ni celles qui ont reçu les exonérations mais qui n’ont pas travaillé correctement. Pour Charles Nihangaza, le rôle principal de l’API est de plaider pour les investisseurs.

L’API devrait collaborer avec le Gouvernement afin de faciliter les investissements dans le pays, recommande Charles Nihangaza.