Burundi : l’armée à son tour prise pour cible.

Redigé par IGIHE
Le 24 mars 2016 à 01:12

Regain de tension mardi 22 mars au Burundi, après une période d’accalmie. La journée de mardi a été particulièrement violente avec deux assassinats ciblés contre des hauts gradés de l’armée et l’enlèvement d’un policier.
C’est d’abord le lieutenant-colonel Darius Ikurakure (un fidèle du président Nkurunziza, pointé du doigt pour son rôle dans la répression dans les quartiers contestataires) qui est assassiné au coeur même de l’état-major de l’armée à Bujumbura, un lieu sous haute surveillance. Quelques heures (...)

Regain de tension mardi 22 mars au Burundi, après une période d’accalmie. La journée de mardi a été particulièrement violente avec deux assassinats ciblés contre des hauts gradés de l’armée et l’enlèvement d’un policier.

C’est d’abord le lieutenant-colonel Darius Ikurakure (un fidèle du président Nkurunziza, pointé du doigt pour son rôle dans la répression dans les quartiers contestataires) qui est assassiné au coeur même de l’état-major de l’armée à Bujumbura, un lieu sous haute surveillance. Quelques heures plus tard, le major Didier Muhimpundu succombe à une attaque dans le centre de la capitale. Enfin, pendant la nuit, un policier a été la cible de tirs dans le nord de Bujumbura avant d’être enlevé par des hommes en tenue militaire. Des enquêtes sont actuellement en cours pour élucider les circonstances de ces évènements qui soulèvent d’ores et déjà de nombreuses inquiétudes.

Première inquiétude : les circonstances de l’assassinat du lieutenant-colonel Ikurakure. Un endroit où, selon un connaisseur des lieux « nul ne peut pénétrer sans autorisation, encore moins avec une arme ». Les enquêteurs ont justement entre leurs mains un fusil, abandonné par le suspect et donc son numéro de série. Deux personnes de l’état-major sont ont été interrogées à ce sujet.

Seconde inquiétude, l’assassinat quelques heures plus tard du major Didier Muhimpundu dans le centre de la capitale. Selon la police, il se trouvait dans un bar au moment où il a reçu un appel téléphonique. Après plusieurs minutes de discussions, son interlocuteur lui aurait demandé de sortir et de se placer à l’endroit où il a finalement perdu la vie.

Avec Africatime.com


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