Le taux de mortalité maternelle et infantile restent élevés au Burundi malgré des tendances à la baisse, indique la ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Sabine Ntakarutimana.

Lors d’une conférence de presse animée ce mercredi 14 Janvier 2015, en vue de présenter les réalisations du Ministère de la Sante en 2014, le Dr Sabine Ntakarutimana a fait savoir qu’en 2010, date correspondant à la dernière enquête démographique et de santé, les décès maternels se comptaient à 500 pour 100 000 naissances vivantes alors qu’autour de 2006, ils étaient à 800 décès.
Pour le cas de la mortalité infantile, elle a avancé un taux de 85 décès pour 1000 naissances en 2010 contre 129 en 2006.

Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Sabine Ntakarutimana

La Ministre Sabine Ntakarutimana a expliqué qu’il y a une tendance à la baisse, mais que ce taux de mortalité infantile reste quand même élevé parce qu’il est inacceptable de perdre un enfant de diarrhée, de rougeole, de paludisme et de malnutrition alors que ces enfants ont droit à la santé.

La ministre a indiqué également qu’une nouvelle enquête démographique et de santé est en cours de préparation et qu’ils pourraient avoir de nouvelles tendances en matière de taux de mortalité maternelle et infantile d’ici la fin de l’année 2016.