Burundi : Mbonimpa engagé plus que jamais à défendre les Droits de l’homme

Redigé par Alida SABITEKA
Le 30 septembre 2014 à 02:34

Au lendemain de sa libération provisoire, le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa affirme sortir de prison plus déterminer à défendre les Droits de l’homme même s’il est encore souffrant.
Dans la matinée de ce mardi 30 septembre 2014, les Organisations de la société civile ont rendu visite au Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa à l’hôpital BUMEREC de Bujumbura. Ce défenseur des Droits de l’homme burundais a fait savoir qu’il a bien accueilli la décision prise par le Tribunal de Grande (...)

Au lendemain de sa libération provisoire, le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa affirme sortir de prison plus déterminer à défendre les Droits de l’homme même s’il est encore souffrant.

Dans la matinée de ce mardi 30 septembre 2014, les Organisations de la société civile ont rendu visite au Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa à l’hôpital BUMEREC de Bujumbura. Ce défenseur des Droits de l’homme burundais a fait savoir qu’il a bien accueilli la décision prise par le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura de le libérer provisoirement. Pour Pierre Claver Mbonimpa, lui interdire de quitter la Mairie de Bujumbura ni de se rendre à l’aéroport de Bujumbura constituent un obstacle pour son travail de défendre les gens opprimés.

Pierre Claver Mbonimpa

Ce défenseur des Droits de l’homme burundais s’indigne de voir que la justice burundaise a mis longtemps à le remettre en liberté alors que son état de santé allait au plus mal. Totalisant 4 mois incarcéré à la Prison Centrale de Mpimba et étant malade, Pierre Claver Mbonimpa trouve cela comme une réussite, car selon lui, une mauvaise chose peut conduire à une réussite.

Pierre Claver Mbonimpa a fait savoir qu’il a été ému de voir combien la population burundaise ainsi que la communauté internationale l’ont soutenu. Pour lui, entendre le Président des Etats Unis d’Amérique, Barack Obama prononçait son nom, lui a montré à quel point son travail est considérable, rajoute Mbonimpa. Tous ces soutiens lui ont donné le courage de continuer son travail de défendre les sans voix et qu’il ne va pas se décourager dans son combat. Mbonimpa se dit engagé même au péril de sa vie a dénoncé toutes les violations des Droits de l’homme qui se remarquent dans le pays.
Ce défenseur des Droits de l’homme burundais a remercié tous ceux qui n’ont jamais cessé de le soutenir et de plaider pour sa libération.

Pour Pacifique Ninahanzwe, qui a représenté les Organisations de la société civile, a fait savoir que c’est une joie immense que le Président de l’APRODH recouvre la liberté et pourra continuer d’exercer son travail. Il a également demandé à la justice burundaise d’agir rapidement pour appeler Mbonimpa devant le juge pour qu’il soit blanchi de toutes les charges qui pesent sur lui de manière injustes.

Même si les Organisations de la Société civile burundaises ont salué la décision du Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura, elles continuent d’exiger des enquêtes indépendantes sur les probables entraînements para militaires à kiliba Ondes en République Démocratique du Congo

Pacifique Ninahanzwe a saisi l’occasion pour remercier tous ceux qui les ont soutenu dans cette campagne pour la libération du numéro Un de l’APRODH. Ces organisations demandent également la libération d’autres burundais qui subissent les mêmes injustices et qui ont un jour exprimé leur opinion différentes de celles des autorités burundaises, il cite le cas d’Hussein Radjabu, les jeunes de Ngagara emprisonnée dans l’affaire Nyakabeto, les militants du FNL d’Agathon Rwasa et aussi les jeunes du MSD.


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