Les organisations, les syndicats confédérés et non confédérés engagés dans la campagne contre la vie chère après avoir reçu les rapports de la grève générale des différents coins du pays, disent satisfaits du fait que la population a répondu à l’appel de suspendre les activités de toute la journée de ce jeudi, même si il y a eu lieu des intimidations.

Ce jeudi 5 Mars, très tôt le matin les parking de bus étaient déserts, mais par après on pouvait remarquer quelques bus qui faisaient le transport à compte - goutte, puisque les passagers n’y étaient pas comme à l’accoutumé presque tous les magasins, boucheries, restaurants, Pharmacies, kiosques, du Centre -Ville étaient fermés, sauf quelques -uns comme l’exemple de GTC et restaurant silhouette. Les avenues Amitié et la Mission étaient presque désertes. Malheurs étaient les personnes qui ne rentrent pas à la maison dans la pause de midi, car difficile était de trouver un restaurant ouvert au centre- ville de Bujumbura. Dans les grandes galeries du centre -ville, c’était difficile de trouver au moins un seul stand ouvert. Cas aussi du grand magasin chinois T2000 qui était fermé.

Dans les établissements scolaires, les élèves qui s’étaient présenté ont dû retourner à la maison car les enseignants ne s’étaient pas présentés. Mais il y a quelques établissements qui ont fait passé les examens aux élèves. Dans la ville de Bujumbura, dans les hôpitaux publics, il y’avait des services minimum, et côté marchés, plusieurs étaient déserts sauf le marché de Kamenge qui a ouvert comme à l’accoutumé.

Mais signalons que dans certains endroits comme le nord de la capitale de Bujumbura, il y a eu des intimidations de la part de certains administratifs et policiers notamment les services chargés du roulage, qui essayait de passer là où les bus sont garés pour noter les numéros d’immatriculation des bus qui ont répondus à l’appel de ces syndicats et organisations. Et Il y a d’autres autorités notamment la ministre de la fonction publique qui a intimé l’ordre aux fonctionnaires d’aller au travail, car elle qualifiait d’illégale la grève. Mais ces organisations de la société civile et syndicats engagées dans la campagne contre la vie chère se dits satisfaits malgré ces intimidations car la population a répondu favorablemet.
Pour rappel, cette grève a été initiée pour réclamer la suspension de la nouvelle taxe de 42FBu sur les appels de la téléphonies mobile et l’ajustement du prix du carburent à la pompe par rapport à celui du baril sur le marché international. Ces organisations suggèrent que le prix du carburant soit revue à la baisse jusqu’à 1700FBu le litre.




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