Au Burundi, le colonel Richard Hagabimana était le chef adjoint du département des opérations de la police. Au printemps 2015, il a contesté la décision de traiter les manifestants hostiles au troisième mandat du président Nkurunziza comme des « insurgés ». Il affirme désormais que cette prise de position lui a valu d’être placé sur une « liste noire » de fonctionnaires de police à abattre.
Accusé de faire partie des organisateurs du putsch manqué de mai 2015, le colonel Richard Hagabimana a été emprisonné avant d’être acquitté par la Cour suprême en janvier 2016. Il vit depuis en exil en Grèce.
Lorsqu’au début des années 2000, il prend le maquis aux côtés de Pierre Nkurunziza, « rien ne laissait penser qu’il deviendrait un tel dictateur », affirme aujourd’hui Richard Hagabimana au sujet du président. Début 2015, il est chef adjoint des opérations de police. A ce moment, dit-il, « des réunions de commandement parallèles » avaient lieu dans les bistrots.
C’est là que s’est prise la décision de traiter les manifestants en tant qu’insurgés, c’est-à-dire d’ouvrir le feu. Richard Hagabimana s’y oppose ouvertement, ce qui lui vaut d’être arrêté en juin 2015.
Avec africatime.com
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