La police avait encerclé dans la matinée de ce jeudi les bureaux de la ’’Maison de la Presse’’ pour empêcher la tenue d’une conférence de presse de la Coalition RANAC Dushayuruburundi bwogororore. Selon l’un des organisateurs, l’honorable Charles Nditije, le Gouvernement du Burundi a violé les accords qu’ils ont récemment signés sous l’appellation de « charte de la non-violence »

Dans la matinée de ce jeudi 12 Mars 2015, la police avait encerclé les bureaux de la Maison de Presse ou était prévue la Conférence de presse de la coalition RANAC Dushayuruburundi bwogorore. A son arrivé, l’honorable Charles Nditije s’est vu refusé l’accès d’entrer dans les enceintes de la Maison de Presse et un agent de la police lui a indiqué que l’ordre venait des autorités supérieures. Voulant connaitre l’identité de ces autorités supérieures qui se permettent de bloc l’accès a un parlementaire, ce policier s’est réservé de tout commentaire.

Quel était l’objectif de cette conférence de presse ?

La coalition RANAC aurait voulu faire part des inquiétudes et préciser ses demandes, eu spécialement égard aux conclusions et idées exprimées dans différents cadres de concertation organisés entre la CENI et les différentes parties prenantes au processus électoral

Ils disent que la première phase d’enrôlement a été marquée d’irrégularités notoires matérialisées notamment par la distribution irrégulière des Cartes Nationales d’identités et les inscriptions fictives. Le RANAC indique que dans ces irrégularités la responsabilité du CNDD-FDD de son administration à la base de certains membres des démembrements de la CENI a été clairement démontrée à l’atelier du 29-30 janvier. Selon eux, en dehors de la visite du centre de traitement des données organisée au début du mois de février 2015 et de la réunion du 18 janvier 2015 sur la démarche de vérification du fichier électoral qu’aucune autre rencontre n’a eu lieu sur la question et maintenant les parties prenantes sont appelées à se rendre aux centres d’enrôlement pour vérifier des listes dont ils n’ont eu aucune lecture au préalable.

Le RANAC constate que le CENI est engagée dans la logique de trucage des élections programmée par le parti CNDD-FDD et son administration.