Différents journalistes ont maintes fois demandé au président Paul Kagame s’il se présentera aux élections de 2017 pour un 3eme mandat.
Mais ils se butent toujours sur la même réponse qu’il ne voit pas la nécessité de changer la constitution pour qu’il puisse être réélu, et d’ajouter : « attendez et vous verrez ».
 
Andrew Mwenda, le directeur du journal « The Independent », reprend la même question dans ses écrits intitulés : « when Kagame disproves critics ».

Ces écrits originaux sont en anglais, mais IGIHE.com les a traduits pour vous.
 
Dans une conférence de presse à Kampala le président de la republique Paul Kagame a été questionné sur la façon dont il ne parle pas de comment il cédera le pouvoir en 2017, quand ses deux mandats consécutifs qui lui sont permis prendront fin.
Le président a expliqué qu’il ne changera pas la constitution pour ses propres intérêts, mais beaucoup ne le croient pas.

Kagame s’est fortement distingués par ses actions en Afrique, parmi ses contemporains et parmi les autres dirigeants d’Afrique, en démontrant que les critiques qui lui étaient adressées n’étaient pas fondées.

Ce journaliste continue en disant : « Prenant l’exemple des divers dirigeants et même ceux qui ont accédés au pouvoir par les armes comme en Angola,au Mozambique, en en Corée du nord, Chine jusqu’au Vietnam où les chefs d’Etats n’ont cédés le pouvoir qu’à leur mort, les négativistes pensent à tort que Kagame perpétuera la tradition.

Le manque d’opposition politique consistante et une société civile encore faible, font qu’un remaniement des mandat peut être aussi facile à faire qu’une promenade de santé, seulement Paul Kagame n’a jamais été un assoiffé du pouvoir et pourtant il est en position de le faire, mais beaucoup croient qu’il ne cédera pas le pouvoir en 2017, seulement on s’attend à plus d’explications de sa part ,une chose est sure pourtant, Kagame ne se présentera pas aux urnes de 2017 ». 

Quand le FPR a pris le pouvoir en 1994, on s’attendait à ce que Kagame soit le président mais il préféra d’être le commandant suprême de l’armée, alors que son parti le FPR ainsi que le premier ministre de l’époque le voulaient à la tête de la nation. 

Ce ne sont pas des généraux comme Napoléon Bonaparte, Fidel Castro, Samora Machel, George Washington, Hoh Chi Minh, Yoweri Museveni ou Mao Tse Tung.

Il n’a accepté le poste de vice président que dans le souci de voir se former un gouvernement dans un pays qui venait de passer une semaine sans gouvernement. Ce n’est pas le fait qu’il reste au pouvoir qui inquiète les rwandais et ce qui le connaissent mais le fait de savoir si toutes ses réalisations et ses principes seront maintenues, en faisant fi de ces défauts en tant qu’humain, ce ne sera pas facile en son absence physique et mental.

Cela ne fait aucun doute qu’il cédera le pouvoir en 2017.

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