Centrafrique : Amnesty dénonce un "nettoyage ethnique"

Redigé par IGIHE
Le 12 février 2014 à 09:24

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a durci le ton ce mardi 11 fevrier à Brazzaville contre les milices qui sévissent en Centrafrique, affirmant que les forces internationales étaient prêtes à mettre fin aux exactions, "si besoin par la force".
De son côté, l’ONG Amnesty international a interpellé mercredi dans un communiqué l’opinion internationale sur le "nettoyage ethnique" de civils musulmans qui se déroule selon elle dans l’ouest du pays, et que les forces internationales ne (...)

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a durci le ton ce mardi 11 fevrier à Brazzaville contre les milices qui sévissent en Centrafrique, affirmant que les forces internationales étaient prêtes à mettre fin aux exactions, "si besoin par la force".

De son côté, l’ONG Amnesty international a interpellé mercredi dans un communiqué l’opinion internationale sur le "nettoyage ethnique" de civils musulmans qui se déroule selon elle dans l’ouest du pays, et que les forces internationales ne "parviennent pas à empêcher".

La mise en garde du ministre intervient après plusieurs déclarations de responsables militaires français et de la force de l’Union africaine en Centrafrique (Misca) allant dans le même sens.

Mercredi, ce sera la troisième fois qu’il se rend en Centrafrique depuis le déclenchement de l’opération française "Sangaris" début décembre. A Bangui, la capitale, il rencontrera notamment la présidente Catherine Samba Panza.

Le pays a sombré dans le chaos depuis le coup d’Etat en mars 2013 de Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane. Devenu président, il a été contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à empêcher les tueries entre ex-Séléka et milices d’autodéfense "anti-balaka", majoritairement chrétiennes.

La Misca compte actuellement 5. 400 hommes - dont un millier de Congolais, le plus important contingent - sur les 6. 000 prévus, le contingent français alignant 1. 600 soldats.

Ces forces agissent sous l’égide de l’ONU, qui les a dotées en décembre dernier d’un mandat autorisant l’emploi de la force en cas de menace directe sur la population civile. Jusqu’à présent, elles ne sont pas parvenues à mettre fin aux violences meurtrières et aux pillages.


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