Une faction influente de l’ex-coalition rebelle de la Séléka "ne se reconnaît pas" dans l’accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet entre protagonistes de la crise centrafricaine, a-t-on appris samedi auprès de ce groupe.
"L’état-major de la Séléka ne se reconnaît pas dans l’accord" de cessez-le-feu de Brazzaville, affirme dans un communiqué le général Joseph Zoundéko, chef de cet "état-major" installé depuis mai à Bambari (centre).
Sous la pression des pays de la région et de la communauté internationale, cet accord avait été paraphé le 23 juillet dans la capitale du Congo voisin par les deux principaux belligérants — la Séléka, à dominante musulmane, et les milices anti-balaka, formées majoritairement de combattants chrétiens — ainsi que par des représentants politiques, religieux, ou civils centrafricains.
Il avait été arraché in extremis à l’issue d’un "Forum" chaotique au cours duquel les représentants de la Séléka s’étaient d’abord retirés des discussions en exigeant une partition du pays. Selon le général Zoundéko, "personne n’a été mandaté pour apposer une signature au bas de l’accord de cessation des hostilités au nom" de la Séléka, et tout acte posé dans ce sens à Brazzaville "n’engage que leurs auteurs". Il assure "cependant rester disposé au dialogue", selon son communiqué, dont l’AFP a eu copie.
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