"Ces aliments qui rendent heureux" : oui, le bonheur passe par l’assiette.

Redigé par IGIHE
Le 1er juin 2016 à 10:15

Les aliments ne sont pas nos ennemis. Au contraire, ils participent à notre bonheur. C’est le message que souhaitent transmettre le médecin urgentiste Bernard Fontanille et la journaliste santé Marie-Laurence Grézaud dans leur ouvrage "Ces aliments qui rendent heureux", à paraître ce jeudi 2 juin. Metronews les a interrogés.
Viande rouge probablement cancérogène, excès de sucre, danger du gluten…Les effets néfastes d’une certaine alimentation sont régulièrement passés au crible par les scientifiques. A (...)

Les aliments ne sont pas nos ennemis. Au contraire, ils participent à notre bonheur. C’est le message que souhaitent transmettre le médecin urgentiste Bernard Fontanille et la journaliste santé Marie-Laurence Grézaud dans leur ouvrage "Ces aliments qui rendent heureux", à paraître ce jeudi 2 juin. Metronews les a interrogés.

Viande rouge probablement cancérogène, excès de sucre, danger du gluten…Les effets néfastes d’une certaine alimentation sont régulièrement passés au crible par les scientifiques. A contre-pied de cette tendance, Marie-Laure Grézaud, journaliste santé, et Bernard Fontanille, médecin urgentiste, révèlent dans leur ouvrage - à paraître ce jeudi 2 juin - les aliments qui rendent heureux. Car oui, certains font du bien au moral. Les auteurs ont répondu aux questions de metronews.

D’où est venue l’idée de cet ouvrage ?

Marie-Laure Grézaud : On parle beaucoup des dangers de l’alimentation mais pas assez de ses bienfaits. Notamment sur le cerveau, parce qu’on les découvre à peine. Les laboratoires pharmaceutiques cherchent à nous vendre des antidépresseurs, des pilules miracles et autres compléments alimentaires alors qu’il n’y en a pas forcément besoin. Tous les nutriments qu’il nous faut sont présents dans une alimentation saine et équilibrée.
Bernard Fontanille : Au cours de mes voyages, j’ai pu constater que cuisiner et partager des moments de convivialité participent au bonheur. Dans une société qui ne prend plus forcément le temps, c’est important de le rappeler. Ceci dit, les Français restent les champions du monde du temps passé à table avec 130 minutes par jour, contre 80 minutes au Royaume-Uni, par exemple.

Consommer certains aliments peut-il VRAIMENT nous rendre heureux ?

M-L.G : Bien sûr que le bonheur dépend d’autres paramètres que l’alimentation. Mais certaines substances agissent sur l’humeur et le bien-être physique. C’est un pas de géant vers le bonheur ! S’ils sont consommés régulièrement et diversifiés, leurs effets sont réels et durables. Ne dit-on pas un esprit sain dans un corps sain ?
B.F  : Trop manger ne rend pas heureux, mais bien manger, oui. Les moments de partage, combinés à la richesse des nutriments de l’alimentation, participent très certainement au bonheur.

Comment ces aliments peuvent apporter du bonheur ?

B.F : A part les moments de convivialité, certains nutriments ont la capacité d’augmenter la production de neurotransmetteurs cérébraux*, qui déterminent l’équilibre émotionnel. C’est le cas de la tyrosine (avocat) ou des tryptophanes (banane), des acides aminés essentiels à la création de ces neurotransmetteurs.

Y a-t-il des aliments qui rendent malheureux ?

M-L.G : Je suis contre la diabolisation des aliments. Bien sûr, certaines personnes doivent faire l’impasse sur certains produits pour des raisons de santé, comme les diabétiques. Mais pour les autres, la règle d’or reste de se modérer. Les ados aiment se partager une pizza XXL, des chips ou des hamburgers-frites et ne doivent pas s’en priver sous prétexte que ce n’est pas sain. Ce repas à moindre coût doit rester un moment de convivialité. En revanche, ils ne doivent pas être consommés à outrance sinon ils auront des répercussions sur la santé et sur le bonheur.
B.F : Non, mais il y a des aliments qui n’apportent aucun nutriment. Les aliments avec un indice glycémique élevé, comme les sodas ou les bonbons, activent le circuit de la récompense un court instant. A long terme, des études ont montré qu’ils étaient associés à une plus grande probabilité de dépression.

*Les neurotransmetteurs permettent aux neurones de communiquer entre elles et de transmettre des messages aux autres cellules de l’organisme, les émotions comprises.

metronews.fr


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