Le prix du thé a chuté aux enchères de Mombasa au Kenya, passant 4255 de franc burundais en 2012 à 3680 de franc burundais en 2013, une contre-performance qui se traduit par la baisse des recettes attendues de ce produit.

Les recettes ont été de 31milliards 413 millions 261milles 485 franc burundais (31.413.261.485 Fbu) pour l’année 2012. La quantité de thé vendu est de 8537 tonnes en 2013 contre 8629.

Selon le Directeur de l’Office du thé du Burundi (OTB), Anicet Tuyaga, les raisons de cette chute des prix sont liées à la crise politique en Égypte, car 20% du thé burundais était acheté par des Égyptiens qui ne le font plus depuis l’instabilité politique dans laquelle se trouve leur pays.

Les commerçants indiens et pakistanais n’achètent plus également le thé burundais à cause des perturbations que connait le dollar dans leur pays. Les menaces de sécurité liées à la tenue des élections au Kenya sont aussi un autre facteur qui perturbe l’activité économique dans le pays.

Prônant une régulation par l’État de la privatisation du secteur, Anicet Tuyaga a demandé qu’il y ait une délimitation d’une zone d’exploitation propre pour chaque privé qui construit une usine de thé.

Selon lui, les privés sont défaillants au niveau de l’encadrement des paysans, ce qui peut provoquer à la longue la disparition de la matière première.

Il a à ce propos fustigé le comportement de l’usine privée PROTHEM qui ne respecterait pas les normes de la cueillette de la feuille verte.
Le thé est la seconde filière qui rapporte des recettes importantes au Kenya après le café.