Après cinq jours de combats acharnés entre l’armée burundaise et les rebelles, le mystère demeure sur l’identité de ces derniers. Le bilan dressé par le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza est de 95 rebelles tués, deux militaires qui ont péris sur le champ de bataille et deux civils assassinés y compris un enfant.

le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza

Dans une conférence de presse animée ce lundi 5 Janvier 2015, l’armée burundaise a fait savoir que les rebelles, qui restent jusqu’à maintenant non identifiés, étaient en possession des kalashinikov, des mitrailleuses et d’autres sortes d’armes lourdes. Comme l’a indiqué le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, tenant compte des armes saisies, ces rebelles qui peuvent se compter autour de 125 et 180 auraient pour objectif d’atteindre la foret de Kibira en passant par la commune Buganda, Murwi et Bukinanyana.

Selon les sources militaires, ces rebelles qui demeurent mystérieux auraient voulu atteindre la Kibira pour y camper et pouvoir recruter des militants et par la suite organiser des attaques dans le pays pour perturber le processus électoral.

L’identité de ces rebelles reste mystérieuse.

Après cinq jours des affrontements qui ont opposé l’armée burundaise et les rebelles, l’identité de ces derniers reste mystérieuse. Nul n’a osé revendiqué ces attaques. Selon le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza, ces rebelles ont seulement laissé des tracts indiquant qu’ils étaient venus de Mutarure dans la République Démocratique du Congo. Pour le Colonel Baratuza, c’est la première fois que des rebelles attaquent le Burundi et que personne n’ose revendiquer cette rébellion.

Une rébellion composée de jeunes

D’après le bilan dressé par l’armée burundaise, deux militaires sont tombés sur le champ de bataille, deux civiles ont été assassinés ainsi que 95 qui ont été tués du côté des rebelles et 9 interceptés par les militaires. Parmi ceux qui ont été arrêté, on peut remarquer qu’ils n’ont pas plus de 25 ans et un d’entre eux a affirmé qu’il était encore a l’Université.

A la question de savoir s’il y a eu des exécutions extra judiciaire des rebelles qui avaient accepté de rendre les armes, le colonel Gaspard Baratuza a démenti ces informations et a indiqué qu’aucun rebelle n’a rendu les armes mais que ceux qui ont été présenté aux journalistes ce lundi dans la Province Cibitoke, n’etaient que des rebelles interceptés au champ de bataille.

Lors de cette conférence de presse, un des journaliste a donné des exemples de ce qu’il a observé sur terrain lors de ces investigations, à Kibimbi, ou des rebelles qui se comptent au nombre de 47 ont rendu les armes mais ont été exécuté sur le champ. Le porte-parole a tout nié.

L’armée burundaise a egalement saisie des armes comprenant 45 kalashinikov, 5 mitrailleuses, 9 lances roquettes, les radios’’motorola’’ et d’autres armes.

Dans un communiqué sorti ce lundi et lu par le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza lors de cette conférence de presse, le ministère de la défense a salué le travail de tous les corps de sécurite qui ont tout mis en œuvre pour combattre les rebelles qui voulaient déstabiliser le pays dans la Province Cibitoke.