« Nous ne tolèrerons pas cette tendance dilapidaire de fonds publics », a-t-il menacé. « Il est louable que chaque citoyen rwandais utilise à bon escient son patrimoine pour se développer en toute quiétude et sans humeurs de jalousie maladive. Nous apprécions les dirigeants qui travaillent main dans la main avec les citoyens pour combattre la corruption. C’est un pilier très important dans la reconstruction d’un pays soucieux de faire régner un état de droit », a dit le Premier Ministre déployant toutes les armes pour l’éradication de la corruption.
Il a été prolixe et n’a pas ménagé de tactiques de lutte contre ce fléau social à l’endroit des personnalités publiques qui gaspillent le patrimoine public en se faisant passer pour des gens nantis :
« Nous ne devons pas accepter de richesses accumulées par le biais de la corruption. Les seules richesses acceptables sont celles gagnées par la fructification de son salaire et par d’autres moyens produits par le travail presté », a dit l’Ombudsman pensant qu’il est facile de moraliser les esprits en utilisant la méthodologie de la conviction verbale.
S’adressant à la jeunesse occupant des postes de responsabilités sociales, « les richesses accumulées par le biais de la corruption, chose observable dans le chef des jeunes dirigeants,… Le jeune qui veut plaire aux jeunes femmes, se dote d’une voiture dernier cri. Il s’entend que l’origine soudaine de ces richesse, elle n’est pas explicable.
A son mariage, il veut organiser une fête grandiose comme celle d’un prince au moment où il est issu d’origines modestes. Il veut imiter ce que les grands richards font. Pourtant ce qu’il faut prendre en considération, c’est le fruit du travail honorable, c’est la valeur du pays et celle de la sociabilité entre gens ».
L’Ombudsman a décidé qu’un tel dirigeant corrompu, il ne lui donne aucune valeur. C’est juste « un voleur ». Or on ne devrait pas respecter un voleur, a-t-il dit dans sa tentative de dissuasion pour que les dirigeants actuels deviennent des hommes intègres et sages face à la gestion des deniers publics.
L’Ombudsman a enfourché une bataille contre une corruption observable et actuellement sérieusement réprimée par la loi. Dans l’espace d’une année, de juin 2016 à juin 2017, le Procureur Général de la République a traité 113 dossiers de corruption et de détournement de fonds publics d’une valeur de 4, 57 milliards de francs.
C’est dire que le combat que brandit l’Ombudsman de la République, M. Anastase Murekezi, a un sens,q u’il faut des efforts conjugués et des audits internes ravivés pour venir à bout de ce phénomène social qui saccage l’économie rwandaise.
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