Combats « sporadiques » au Soudan du Sud en dépit du cessez-le-feu

Redigé par AFP
Le 25 janvier 2014 à 01:53

A quelques heures de l’entrée en vigueur de la trêve, les rebelles avaient affirmé avoir été attaqués par l’armée gouvernementale, qui avait nié. Le Soudan du Sud restait le théâtre de combats « sporadiques » entre l’armée et les rebelles en dépit d’un cessez-le-feu entré en vigueur vendredi, a indiqué l’ONU.
Quelque 76 000 civils sont désormais réfugiés sur des bases de l’ONU dans le pays en raison du conflit, qui oppose depuis cinq semaines les rebelles menés par l’ex-vice président sud-soudanais Riek Machar et (...)

A quelques heures de l’entrée en vigueur de la trêve, les rebelles avaient affirmé avoir été attaqués par l’armée gouvernementale, qui avait nié.
Le Soudan du Sud restait le théâtre de combats « sporadiques » entre l’armée et les rebelles en dépit d’un cessez-le-feu entré en vigueur vendredi, a indiqué l’ONU.

Quelque 76 000 civils sont désormais réfugiés sur des bases de l’ONU dans le pays en raison du conflit, qui oppose depuis cinq semaines les rebelles menés par l’ex-vice président sud-soudanais Riek Machar et les soldats du président Salva Kiir, a ajouté l’institution.

Un cessez-le-feu a été signé jeudi à Addis Abeba et est entré en vigueur depuis 18h30 vendredi. « La mission des Nations unies au Soudan du Sud affirme que des combats sporadiques ont eu lieu dans certains endroits du pays aujourd’hui », dont certains après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, a déclaré aux journalistes le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq.

« ATROCITÉS » DES DEUX CÔTÉS
A quelques heures de l’entrée en vigueur de la trêve, les rebelles avaient affirmé avoir été attaqués vendredi par l’armée gouvernementale, qui avait nié. « Il est crucial que les deux parties appliquent complètement et immédiatement l’accord sur la fin des hostilités », a ajouté le porte-parole de l’ONU. Il a précisé que l’ONU était prête à apporter une « aide essentielle » au contrôle du cessez-le-feu.

« Les Nations unies continueront à protéger les civils en danger et appellent toutes les parties à assurer la sécurité du personnel et des installations de l’ONU », a-t-il ajouté.

L’ONU affirme que les deux parties ont commis des « atrocités » dans le conflit, qui a démarré le 15 décembre et fait plusieurs milliers de morts.

RÉFUGIÉS
Farhan Haq a précisé que désormais 35 000 civils s’étaient réfugiés sur deux bases de l’ONU à Juba, la capitale, et 10 300 autres sur la base de l’ONU à Bor, la capitale de l’Etat de Jonglei, qui a changé plusieurs fois de main depuis le début des hostilités.

Au total, quelque 76 000 personnes sont actuellement réfugiées sur les huit bases de l’ONU à travers le pays, selon Farhan Haq.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité