Congo : arrestation d’un responsable de campagne d’un candidat d’opposition (proche).

Redigé par IGIHE
Le 27 mars 2016 à 07:40

Un responsable de la campagne du général Jean-Marie Michel Mokoko, arrivé troisième à la présidentielle de dimanche au Congo selon les résultats officiels, a été arrêté dimanche matin à son domicile de Brazzaville, a déclaré à l’AFP un chargé de communication de l’officier.
Anatole Limongo Ngoka, coordonnateur national des comités de soutien à la candidature du général, a "été arrêté chez lui vers 07h30" (06h30 GMT), a déclaré à l’AFP Michel Rodriguez Abiabouiti.
"Il est détenu à la DGST", la Direction générale (...)

Un responsable de la campagne du général Jean-Marie Michel Mokoko, arrivé troisième à la présidentielle de dimanche au Congo selon les résultats officiels, a été arrêté dimanche matin à son domicile de Brazzaville, a déclaré à l’AFP un chargé de communication de l’officier.

Anatole Limongo Ngoka, coordonnateur national des comités de soutien à la candidature du général, a "été arrêté chez lui vers 07h30" (06h30 GMT), a déclaré à l’AFP Michel Rodriguez Abiabouiti.

"Il est détenu à la DGST", la Direction générale de la sécurité du territoire, un service de police ayant entendu à plusieurs reprises le général Mokoko pour une affaire de document vidéo semblant le mettre en cause dans une apparente tentative de coup d’Etat il y a plusieurs années.

L’information donnée par M. Abiabouiti n’avait pu être confirmée auprès de la DGST à la mi-journée.

Selon M. Abiabouiti, un autre soutien de l’ancien chef-d’état major des armées, qui était jusqu’en février conseiller du président Sassou Nguesso pour les affaires de paix et de sécurité, a été arrêté jeudi dans le Nord du pays : Jean Ngouabi.

M. Ngouabi est le directeur de campagne du général dans le district de Makoua. Il est détenu à la DGST à Brazzaville, "et serait accusé d’être à l’origine d’un mouvement insurrectionnel", a dit M. Abiabouiti.

Le général, lui, "est en lieu sûr", a-t-il ajouté, sans vouloir en dire davantage.

Les autorités congolaises ont proclamé jeudi la victoire de Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir au Congo, à la présidentielle de dimanche, avec plus de 60% des voix au premier tour.

Cinq candidats d’opposition rejettent ce résultat, affirmant qu’il est le fruit de fraudes massives. Dans un communiqué commun, signé par le général Mokoko, ils ont appelé la population à le contester par des voies légales et pacifiques en commençant par observer mardi des journées "villes mortes" dans tout le pays.

Jeudi, peu après la proclamation des résultats, le général avait appelé à a "désobéissance civile". Les autorités y ont vu un appel à "insurrection".

Avec africatime.com


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