Congo - Brazzaville : Manifestation de femmes pour la paix

Redigé par Ornella Akimboneza
Le 3 mars 2015 à 03:10

De milliers de femmes, toutes obédiences confondues, venues des quatre coins du Congo, ont organisé une grande marche pour la paix, Dimanche à Brazzaville. Une paix qu’elles estiment menacée par les divergences entretenues par les hommes politiques au sujet du changement de la Constitution dans la perspective de la présidentielle de 2016. Elles ont transmis un cahier de doléances au chef de l’Etat, par l’entremise du préfet de la capitale.
L’ambiance qui a prévalu dimanche sur le boulevard Alfred (...)

De milliers de femmes, toutes obédiences confondues, venues des quatre coins du Congo, ont organisé une grande marche pour la paix, Dimanche à Brazzaville. Une paix qu’elles estiment menacée par les divergences entretenues par les hommes politiques au sujet du changement de la Constitution dans la perspective de la présidentielle de 2016. Elles ont transmis un cahier de doléances au chef de l’Etat, par l’entremise du préfet de la capitale.

L’ambiance qui a prévalu dimanche sur le boulevard Alfred Raoul était celle du jour de la fête de l’indépendance. Des milliers de femmes de toutes obédiences sont arrivées sur les lieux à pied, à bord de bus et même sur leur tricycle. Peu avant leur marche, qui a duré pratiquement une heure, elles ont assisté à une animation culturelle et délivré des messages de paix.

Au terme de la marche, ces femmes, préoccupées par le débat sur changement ou non de la foi fondamentale, auraient mis un cahier de doléances au préfet de Brazzaville, le général Benoît Moundélé Ngolo.

« Le sang a déjà assez coulé dans notre pays. Face aux divergences d’opinions dues au changement de la Constitution ou non, nous avons pensé qu’il fallait prévenir et essayer d’avertir, de mettre en garde aussi, nos maris, nos frères, nos fils, nos politiques, sur le fait que les femmes veulent la paix. Et c’est pour ça qu’en faisant notre marche, nous avons fermé nos frontières à l’incitation, nous voulons prendre nos responsabilités », estime Inès Nefer Ingani, organisatrice de la marche.

Le général Moundélé Ngolo a pris acte et a accepté de transmettre le cahier au chef de l’Etat,Denis Sassou-Nguesso. « Ce que femme veut, Dieu le veut », a-t-il clamé sous des applaudissements nourris.


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