Congo : Le Collectif des partis de l’opposition dénonce les atteintes à la liberté de circulation de ses dirigeants

Redigé par xinhua
Le 29 janvier 2014 à 08:58

Le Collectif des partis de l’opposition congolaise, qui groupe une dizaine de partis de l’opposition, a dénoncé mardi à Brazzaville les atteintes à la liberté de circulation de ses dirigeants, a constaté Xinhua.
"Le Collectif des partis de l’opposition condamne énergiquement les atteintes graves à la liberté de circulation dont sont victimes les dirigeants de l’opposition réelle et exige la levée immédiate de cette décision arbitraire et discriminatoire", a souligné le Collectif dans une déclaration lue (...)

Le Collectif des partis de l’opposition congolaise, qui groupe une dizaine de partis de l’opposition, a dénoncé mardi à Brazzaville les atteintes à la liberté de circulation de ses dirigeants, a constaté Xinhua.

"Le Collectif des partis de l’opposition condamne énergiquement les atteintes graves à la liberté de circulation dont sont victimes les dirigeants de l’opposition réelle et exige la levée immédiate de cette décision arbitraire et discriminatoire", a souligné le Collectif dans une déclaration lue au cours d’une conférence de presse.

Selon Mathias Dzon, un des responsables du Collectif, le pouvoir en place leur a interdit toute sortie du territoire national, du fait de l’enquête sur "l’affaire Marcel Ntsourou".

"Après avoir échoué dans sa volonté d’impliquer des responsables de l’opposition congolaise dans la tragédie du 4 mars 2012 (explosion du dépôt de munitions de l’armée à Brazzaville ayant occasionné officiellement 282 morts), le pouvoir entreprend maintenant d’instrumentaliser l’affaire Marcel Ntsourou pour tenter de présenter les responsables du Collectif de l’opposition congolaise comme des complices de l’ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité", ajoute la déclaration.

Par ailleurs, le Collectif, qui s’est prononcé sur la non modification de l’actuelle Constitution congolaise du 20 janvier 2002 qui limite à deux le nombre de mandat présidentiel, "invite la communauté internationale en général, les Etats-Unis d’Amérique (USA) et l’Union européenne (UE) en particulier, à faire pression sur le chef de l’Etat congolais pour arrêter dès maintenant les désordres que son pouvoir envisage de créer dans le pays en prévision de l’échéance électorale de 2016", année de la fin du deuxième et dernier mandat du président Denis Sassou N’Guesso.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité