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Contribution du secteur minier burundais au PIB : 1% !

Redigé par iwacu
Le 18 décembre 2013 à 03:51

Faustin Ndikumana : « La contribution des activités minières à la production nationale et la balance des paiements est encore très faible. »
La Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités(Parcem) dénonce une mauvaise gestion des ressources minières.Dans un point de presse de ce lundi.« Le secteur minier est caractérisé par des activités artisanales en pleine expansion et par une absence presque totale d’exportations modernes », se désole Faustin Ndikumana, président de (...)

Faustin Ndikumana : « La contribution des activités minières à la production nationale et la balance des paiements est encore très faible. »

La Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités(Parcem) dénonce une mauvaise gestion des ressources minières.Dans un point de presse de ce lundi.« Le secteur minier est caractérisé par des activités artisanales en pleine expansion et par une absence presque totale d’exportations modernes », se désole Faustin Ndikumana, président de la Parcem.Aussi, poursuit-il, la plus grande part de la production minière quitte le pays de façon clandestine, mais aussi les tentatives d’exonérer l’impôt au secteur minier pour stimuler les investisseurs ont presque échoué.

Le secteur minier est, en outre, mal géré : « Le gouvernement ne parvient pas à maîtriser la quantité des mines exportées. Même si l’exploitation est encore artisanale, pour les artisans miniers, ou les coopératives minières, personne ne maîtrise ni ne contrôle leurs chiffres d’affaires et numéros d’identification fiscale (NIF). »

Suite à la mauvaise gestion du secteur minier, la production nationale est touchée. « Selon les données officielles du CSLPII, la contribution des activités minières à la production nationale et la balance des paiements est encore très faible.

3% des recettes d’exportation et 1% du PIB. » Pourtant cela devrait pas être le cas : « Avec ses multiples gisements miniers tels le nickel, cuivre, platine, cobalt, or, cassitérite, wolframites, phosphates, tourbe, calcaire… le Burundi ne devrait pas figuré dans les plus pauvres pays de la planète. Car, par exemple, les réserves en nickel sont estimées à 180 millions de tonnes et le prix d’un kilo sur les marchés internationaux peut atteindre 30 dollars. »

Et de conclure : « Si le secteur minier était bien organisé, sa contribution serait de l’ordre 30% du PIB. »

Quid des solutions ?

Pour bien gérer le secteur minier, le militant suggère que les coopératives minières aient leur NIF, un compte bancaire, un chiffre d’affaires. Elles devraient aussi payer l’impôt y relatif, contrôler les comptoirs d’achat et de vente des métaux, mettre sur pied un organe compétent qui comprend des experts pour réguler le secteur minier. Et assister le gouvernement dans l’élaboration des contrats de prospection, les permis de recherche et d’exploitation…


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