Côte d’Ivoire : l’acquittement de Simone Gbagbo pour « crime de guerre » cassé par la Cour suprême

Redigé par IGIHE
Le 28 juillet 2018 à 09:05

La Cour suprême a décidé jeudi de renvoyer devant une cour d’assises l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, acquittée fin mars 2017 des charges de « crime contre l’humanité » et « crime de guerre ».
Le procès de Simone Gbagbo pour « crime de guerre » et « crime contre l’Humanité » est relancé. Jugé devant la cour d’assises d’Abidjan, l’ancienne Première dame avait été acquitté le 28 mars 2017. Mais cette décision a été cassée jeudi 26 juillet par la Cour suprême, a appris Jeune Afrique. La juridiction avait été (...)

La Cour suprême a décidé jeudi de renvoyer devant une cour d’assises l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, acquittée fin mars 2017 des charges de « crime contre l’humanité » et « crime de guerre ».

Le procès de Simone Gbagbo pour « crime de guerre » et « crime contre l’Humanité » est relancé. Jugé devant la cour d’assises d’Abidjan, l’ancienne Première dame avait été acquitté le 28 mars 2017. Mais cette décision a été cassée jeudi 26 juillet par la Cour suprême, a appris Jeune Afrique. La juridiction avait été saisie il y a plus d’un an par la partie civile, qui représente l’État de Côte d’Ivoire, et le procureur général.

« L’audience de la Cour suprême a rendu son verdict hier [jeudi]. Elle a décidé de casser l’acquittement et de renvoyer Simone Gbagbo devant une cour d’assises qui sera constituée différemment », explique à JA son avocat, Me Rodrigue Dadjé. Ce dernier précise que les motivations de cette décision ne lui ont pas encore été communiquées, mais qu’il a déjà informé sa cliente.

L’accusation avait requis la prison à vie

Simone Gbagbo, 67 ans, avait été jugée pendant plusieurs mois pour son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, un quartier d’Abidjan favorable à Alassane Ouattara − rival de son mari Laurent Gbagbo à la présidentielle de novembre 2010 − et sa participation présumée à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des militaires proches du régime.

Alors que le procureur général avait requis à son encontre la prison à vie, la décision prise à la majorité des six jurés et annoncée par le président de la cour, le juge Kouadio Boiqui, avait été diversement apprécié.

avec jeuneafrique.com


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité