Le FPI, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, annonce qu’il ne participera pas aux élections régionales et municipales prévues le 21 avril. Le parti estime que la date n’a pas été fixée de manière consensuelle. Il se dit prêt, toutefois, à revoir sa position si le scrutin venait à être reporté.
C’est sans surprise que le FPI, Front populaire ivoirien, renonce à participer aux élections régionales et municipales. La raison officielle avancée pour ce nouveau boycott après celui des législatives de décembre 2011, est que le gouvernement a fixé la date du 21 avril de façon unilatérale.
Initialement prévues le 24 février, les élections locales avaient été reportées par le pouvoir pour permettre la tenue de négociations avec le FPI, en vue de sa participation à ces scrutins, ainsi que celle des formations politiques de l’opposition, qui ont aujourd’hui une faible audience au sein de l’opinion ivoirienne. Certaines d’entre elles ont déjà annoncé leur boycott des élections locales, mais d’autres pourraient y participer.
Quant au FPI, sa direction conditionne la participation du parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, d’abord à un nouveau report, ensuite à la satisfaction de quelques préalables, comme l’adoption d’une loi d’amnistie et la mise sur pied d’une nouvelle Commission électorale indépendante entre autres.
Des points qui sont toujours en discussion dans le cadre d’un dialogue politique direct entre le gouvernement et le FPI, mais sur lesquels le pouvoir refuse de céder. Richard Kodjo, secrétaire général du FPI s’en explique.
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