Dati conseille à Sarkozy d’arrêter de "parler de lui"

Redigé par l'express
Le 20 octobre 2014 à 12:01

Dans une interview accordée au Parisien, l’ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, met en garde Nicolas Sarkozy contre son "trop plein d’énergie" et sa propension à étaler sa vie privée.
La justice a donné raison à Rachida Dati : le père de sa fille est bien Dominique Desseigne.
Les amis d’hier de Nicolas Sarkozy ne sont pas forcément tous devenus des ennemis mais ils n’hésitent plus à se montrer critiques. L’ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, tacle son ex-mentor dans une interview (...)

Dans une interview accordée au Parisien, l’ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, met en garde Nicolas Sarkozy contre son "trop plein d’énergie" et sa propension à étaler sa vie privée.

La justice a donné raison à Rachida Dati : le père de sa fille est bien Dominique Desseigne.

Les amis d’hier de Nicolas Sarkozy ne sont pas forcément tous devenus des ennemis mais ils n’hésitent plus à se montrer critiques. L’ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, tacle son ex-mentor dans une interview au Parisien.

"Ce qui est certain, c’est qu’il ne pourra pas recommencer comme avant. La défaite de 2012 et les raisons de cette défaite ne peuvent pas être ignorées, indique-t-elle. Si la maire du VIIe arrondissement de Paris assure qu’elle le soutiendra pour la présidence de l’UMP, elle se montre beaucoup plus réservée pour la campagne de 2017. "Le trop-plein d’énergie ne fait pas forcément de la magie, ni une élection d’ailleurs".

Tout au long de l’interview, l’ancienne Sarko-girl distille des conseils à l’ancien chef d’Etat. Selon elle, le projet proposé ne doit pas être "la seule reprise des politiques menées entre 2007 et 2012" : "La France a besoin d’un nouveau projet qui ne peut se résumer pas se résumer à la réduction du déficit, du nombre de fonctionnaires ou au rétablissement de mesures supprimées par la gauche".

La France n’attend plus "l’homme providentiel" mais un "projet clair", assure-t-elle. Elle met en garde son ancien chef de file contre la peopolisation de la vie politique. "Nicolas Sarkozy ne devrait plus parler de lui ou de sa vie personnelle. Nombreux le pensent et peu osent lui dire".


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