Ces assises organisées par le Département de l’éducation ayant dans ses attributions Les Clubs UNESCO en collaboration avec le Département de la Communication et Information.

"Ces jeunes délégués des clubs UNESCO de leurs écoles réfléchissent sur les problèmes actuels de la société et sur les stratégies à adopter pour les résoudre. Nous les encourageons à l’adoption de méthodologie de communication pour savoir transmettre à leurs camarades ce qu’ils auront décidé comme recommandation à l’issue de cette retraite", a confié à IGIHE Callixte Kalisa, Directeur de l’Education près la CNRU, alors que les 78 jeunes élèves étaient en plein débat sur la méthodologie à adopter pour lutter efficacement contre les drogues et les stupéfiants qui font rage dans la jeunesse rwandaise.

"Ces jeunes gens , dans cinq ans, ils auront terminé leurs universités et actifs dans différentes sphères de prise de décision. De telles rencontres les préparent à comprendre qu’ils sont bientôt les acteurs des changements de mentalités sociales et du développement du pays", dit Kalisa qui dit les aider à s’imprégner des méthodes de recherches et de dissémination efficace des messages de changement positif d’attitudes et d’aptitudes.

Les trois jours qu’ont duré les débats ont-ils été fructueux ?
"Nous avons appris beaucoup de choses au cours de cette rencontre. Nous avons compris davantage l’importance des clubs UNESCO et comment au delà des cours que nous apprenons, ils forment les membres. Nous sommes fiers de nous sentir appelés à être les acteurs du changement dans l’esprit des programmes gouvernementaux", a confié Hyacinthe Umutoni de APADE Kicukiro qui se décide être activiste dans la lutte contre la drogue.

"Certains parents cultivent la dépendance de leurs enfants à la drogue. Ils ne comprennent pas les ravages qu’ils occasionnent chez leurs enfants", a dit Diane Nibaruta, élève de l’Ecole SOS Village d’Enfants Kigali, décidée plus que jamais à alerter des parents sur la nocivité de glisser de l’opium dans le repas de leurs nourrissons pour qu’ils ne continuent pas de pleurer.
|Parmi les recommandations dressées par ce mini congrès des jeunes membres des clubs UNESCO, il y a le fait que "Le corps humain est très précieux", qu’il ne faut pas l’abimer en consommant des substances psychotropes.

Prodiguer des conseils utils à leurs camarades, être un modèle parmi leurs pairs et actifs dans les clubs anti drogues ; telles ont été les grandes recommandations émises par ce congrès.