De l’importance du père pour son fils

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 24 juillet 2012 à 12:48

Des interactions positives entre le père et son bébé dès l’âge de 3 mois permettent de réduire les problèmes de comportement du nourrisson à partir de l’âge de 1 an, montre une étude américaine selon la radiocanada.ca.
Selon le Dr Paul Ramchandani et ses collègues de l’Université d’Oxford, c’est la première fois qu’un tel impact est démontré chez des enfants aussi jeunes.
« Nous avons découvert que les enfants avec lesquels les pères avaient plus de contacts avaient de meilleurs résultats et, par la suite, (...)

Des interactions positives entre le père et son bébé dès l’âge de 3 mois permettent de réduire les problèmes de comportement du nourrisson à partir de l’âge de 1 an, montre une étude américaine selon la radiocanada.ca.

Selon le Dr Paul Ramchandani et ses collègues de l’Université d’Oxford, c’est la première fois qu’un tel impact est démontré chez des enfants aussi jeunes.

« Nous avons découvert que les enfants avec lesquels les pères avaient plus de contacts avaient de meilleurs résultats et, par la suite, moins de problèmes de comportement. » — Dr Paul Ramchandani

Les auteurs expliquent qu’à l’inverse, les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts avec leurs enfants.

Quelque 192 familles ont été recrutées dans deux maternités britanniques aux fins de cette étude. Elles ont été vues à deux reprises, la première lorsque le bébé avait 3 mois et la seconde, à 1 an. Les chercheurs ont classé le comportement problématique des nourrissons en trois sous-groupes :

· oppositionnel

· agressif

· hyperactif

Ces travaux montrent aussi que l’impact du père est plus important chez les garçons que chez les filles. Ainsi, cela laisserait entendre que les garçons sont plus susceptibles d’être influencés par leur père dès leur plus jeune âge.

Le mécanisme de cette influence reste inexpliqué. Le désengagement du père pourrait ainsi être le résultat d’une relation de couple perturbée avec la mère de l’enfant ou encore refléter un manque général de supervision ou de soins, auquel l’enfant réagirait par un comportement perturbé.

La plupart des études faites jusqu’à présent s’intéressaient surtout au rôle des mères au cours de la très petite enfance.

« Nos recherches apportent une nouvelle pierre à un faisceau grandissant de preuves indiquant qu’une intervention précoce auprès des parents peut avoir un impact positif sur le développement de l’enfant. » — Dr Paul Ramchandani

Le détail de ces travaux est publié dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité