Le Ministère du Genre et de la Promotion féminine souhaite changer les principes sur lesquels se construisent ses programmes orientés vers la promotion et l’amélioration des rapports familiaux, pour la baisse des conflits et des solutions rapides aux conflits familiaux qui surgissent de temps à autre aux fins d’un développement rapide de la société rwandaise.

En ce 2 mai, les dirigeants dudit Ministère et ses partenaires ont analysé ensemble les principes de base pour la révision de la politique de l’éducation de base de l’enfant dans le cadre familial, celle du planning familial librement consenti par les deux conjoints, révision de certains articles relatif au statut marital, aux lois qui, dans le temps, frappaient les jeunes filles ayant eu des grossesses non désirées, aux articles de loi sur le divorce et la révision d’articles qui régissent le règlement des conflits familiaux.

La quête de ce ministère est avant tout l’allègement des conditions consignées dans la loi sur le divorce. Ceci aura des conséquences positives dont la réduction des crimes familiaux qui surviennent de plus en plus dans la société rwandaise.

Certaines lois du code de la Famille non actualisé sont dures pour beaucoup de gens d’où leur nécessaire révision, se dit-on au Ministère du Genre et Promotion féminine qui n’a pas encore fait un sondage d’opinion scientifiquement étayé sur la question, ne se basant uniquement que sur le fait qu’il faut se rééchelonner avec le niveau du développement de la société rwandaise.

Des mutations sociales sont observées dans la famille rwandaise au niveau du mode de conditions de vie, au niveau des attitudes des enfants, des jeunes et dans les couples de mariés. Certaines lois du code de la famille ont été révisées pour construire des couples tournés vers le développement durable.

Nous devons revoir les principes régissant notre politique de la famille en insistant sur la compréhension mutuelle au sein de la famille, principe particulièrement nécessaire au développement de la société rwandaise », a indiqué la Secrétaire Permanente au sein dudit Ministère.