Comment faire en sorte que le secteur agricole rwandais donne assez de rendement. La politique nationale de développement économique du Rwanda est de tout technologiser pour une grande productivité. Dans quelle mesure les autorités et autres intervenant dans le secteur agricole peuvent-ils collaborer main dans la main avec les spécialistes en Sciences et technologies diverses ?
Tant mieux mais, un véritable accent aurait dû être mis sur la mécanisation agricole avec une importation massivement individuelle sans taxe d’engins agricoles et tout un effort de sensibilisation populaire à une collectivisation des terres et à la vulgarisation de cette nouvelle méthode culturale.
Les Ministres Jean Philbert Nsengimana (Jeunesse et ICT) et Gérardine Mukeshimana (Agriculture et Elevage) s’accordent sur le fait que le secteur agricole emploie un grand nombre de Rwandais, 72%, non professionnels souvent avec ddes méthodes traditionnelles. Bien plus, les programmes nationaux orientés vers le développement agricoles ne sont pas assez vulgarisés pour profiter au petit fermier.
Pour ces deux ministres, au vu du nombre de Rwandais occupés dans l’agriculture, les technologies nouvelles boosteraient le secteur. D’où ils appellent des investissements dans le domaines des technologies agricoles.
"Il nous faut des investisseurs parfaitement outillés dans les technologies agricoles. C’est la seule chose qui ferait que les fermiers agricoles accroissent leur productivité et vendre leurs produits à des prix intéressants et gagner des profits", a indiqué le Ministre Nsengimana.

Philbert Nsengimana, Ministre de la Jeunesse et ICT impliquer la jeunesse dans les applications informatiques dans le secteur agricole
La ministre de l’Agriculture, Gérardine Mukeshimana, quant à elle, est confiante de nouveaux développements qui ne vont pas tarder à se matérialiser dans le domaine surtout que le Gouvernement rwandais a conçu et mis sur pied un programme dit ICT for Agriculture destiné à appuyer les initiatives d’applications technologies dans les pratiques agricoles rwandaises.
Selon elles, quelques-unes de ces applications sont déjà dont E-soko qui publie les tendances et fluctuations des prix des produits agricoles et permettre ainsi aux possesseurs de ces produits de savoir où et quand les mettre sur le marché pour gagner mieux.
La ministre a également décrit deux autres produits IT que sont M Farm et M Visa qui permettent une distribution aisée d’engrais agricoles sur toute la chaîne du Provider national en passant par les différents échelons de dealers ou distributeurs intermédiaires jusqu’au fermier (M Farm) tout en allégeant le mode de paiment (M Visa) du fermier au distributeur local, du distributeur local au demi grossiste... toute la chaîne.
Les applications technologiques s’appliquent également au système de stockage des récoltes avec des indications de température idéale ou non souhaitée, de quantité stockée et déstockée.

Ministre de l’Agriculture, Gérardine Mukeshimana : Croyez-vous que ICT doit venir avant la vulgarisation de la mécanisation agricole ?
La ministre a également parlé d’autres applications ICT comme le réglement des arroseurs automatiques des plantes qui seront introduites sur le marché.
« Nous avons besoin d’une jeunesse cultivée en applications informatiques dans le secteur agricole. Nous avons besoin d’autres forces pour que les simples fermiers profitent de l’ICT dans leur quotidien », a indiqué Mme Gérardine insistant sur ce nouveau courant qui se penche plus sur les méthodes améliorées de gestion au lieu de penser à vulgariser une mécanisation agricole au point d’être à la portée du simple fermier.
« Nous apprécions le souci de la ministre qui tient à faire des applications informatiques à l’agriculture. Cependant, ici il importe plus d’introduire des équipements, machines agricoles, arroseurs de collines, motopompes… Il faut changer la donne et encourager les fermiers agricoles qui veulent s’équiper en véhicules agricoles avec non seulement zéro taxe à leur importation mais aussi plusieurs subventions.
Dans un premier temps, le district devrait gérer ses fermiers et leur conseiller le type de culture et comment consolider les terres pour une agriculture intensive de denrées à plus haut rendement », a confié à ce journaliste un économiste agricole qui trouve que le Ministère de l’Agriculture n’a pas de très bons analystes visionnaires capables d’idées révolutionnant le secteur agricole rwandais.
« Pensez-vous ! Les pouvoirs publics nationaux encouragent les investisseurs étrangers à amener leurs capitaux dans le pays. La plupart vont dans le secteur des services. Maires et agronomes de districts devraient penser à encourager leurs citoyens à bien changer et évoluer dans leurs conception de la production agricoles et, pour ce faire, à se doter d’outils perfectionnant de production », a-t-il ajouté aiguillonnant les conseils consultatifs de districts à être très créatifs et verser dans le débat des questions relatives à ce domaine. Pour lui, il est inconcevable que 72% de Rwandais soient occupés dans un secteur agricole ne comptant que pour 32% du PIB.
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