Déraillement d’un TGV à l’essai en Alsace : un « drame apocalyptique »

Redigé par Igihe
Le 16 novembre 2015 à 08:31

Dimanche, les enquêteurs étaient sur les lieux du déraillement meurtrier d’un TGV d’essai à Eckwersheim (Bas-Rhin) à l’est de la France. Le dernier bilan humain de ce drame sans précédent en France fait état de 10 morts et 37 blessés, dont 12 dans un état d’urgence absolue. Cet accident constitue le premier déraillement mortel d’un TGV depuis sa mise en service en 1981.
Selon le quotidien régional Dernières Nouvelles d’Alsace‎ (DNA), 49 personnes personnes se trouvaient à bord de cette rame d’essai : des (...)

Dimanche, les enquêteurs étaient sur les lieux du déraillement meurtrier d’un TGV d’essai à Eckwersheim (Bas-Rhin) à l’est de la France. Le dernier bilan humain de ce drame sans précédent en France fait état de 10 morts et 37 blessés, dont 12 dans un état d’urgence absolue. Cet accident constitue le premier déraillement mortel d’un TGV depuis sa mise en service en 1981.

Selon le quotidien régional Dernières Nouvelles d’Alsace‎ (DNA), 49 personnes personnes se trouvaient à bord de cette rame d’essai : des employés de la SNCF, des invités et leurs familles.

L’accident est survenu samedi après-midi alors que cette rame faisait la navette entre Baudrecourt et Strasbourg, sur la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV), destinée à relier Paris à Strasbourg en 1h48 à partir d’avril 2016.

Le train circulait à quelque 350 km/h lorsqu’il a déraillé et terminé sa course dans l’eau d’un canal. Selon Dominique-Nicolas Jane, directeur de cabinet du préfet d’Alsace, l’origine du drame serait liée à « une vitesse excessive ».

Dimanche, la motrice arrière du TGV gisait toujours dans le canal, une dizaine de mètres au pied du pont métallique enjambant le canal de la Marne au Rhin. Des opérations de levage étaient programmées dimanche matin.

« Apocalyptique »

Ségolène Royal et le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, se sont rendus sur place samedi en fin de journée. «  C’est un drame apocalyptique », a déclaré la ministre de l’Environnement. Les deux membres du gouvernement français ont également fait état de cinq disparus, « des personnes encore coincées sous les wagons  ».

Un porte-parole de la SNCF a affirmé dimanche qu’il y avait « quelques enfants » à bord de la rame, sans pouvoir dire si certains d’entre eux faisaient partie des victimes décédées.

avec http://www.rfi.fr/france/20151115-france-deraillement-tgv-essai-morts-alsace


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