Des assises du Conseil National du Travail ; difficile lutte contre le chômage des jeune gens

Redigé par Marie Chantal Nyirabera
Le 24 novembre 2012 à 12:11

Le Conseil National du Travail a tenu ses assises dans les enceintes du Parlement rwandais à Kigali pour la deuxième fois ce 22 novembre. Les débats ont tourné autour de la question de renforcement de la capacité financière pour les jeunes gens et les femmes en manque de capital pour démarrer leurs fonds de commerce.
Le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a lancé ce programme qui est venu renforcer le programme qui est en cours dit HANGA UMURIMO.
« Le programme d’accorder des fonds (...)

Le Conseil National du Travail a tenu ses assises dans les enceintes du Parlement rwandais à Kigali pour la deuxième fois ce 22 novembre. Les débats ont tourné autour de la question de renforcement de la capacité financière pour les jeunes gens et les femmes en manque de capital pour démarrer leurs fonds de commerce.

Le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a lancé ce programme qui est venu renforcer le programme qui est en cours dit HANGA UMURIMO.

« Le programme d’accorder des fonds aux jeunes gens et aux femmes pour le démarrage de leurs activités économiques donnera l’opportunité aux Rwandais d’entrer dans la voie de leur propre développement et de passer le seuil de la pauvreté. Nous avons commencé ce programme avec le soutien financier aux petites marchandes ambulantes qui faisaient le petit commerce des fruits et légumes »

Le Ministre du Travail, Anastase Murekezi a déclaré que ce programme va s’étendre aux jeunes gens qui suivent la formation des métiers au Centre d’Iwawa et d’autres qui suivent la formation de menuisiers, de soudeurs au Centre commercial de Gakinjiro (en Ville de Kigali).

Ces jeunes gens n’ont pas de moyens d’accéder aux services bancaires. Ils sont plus de 125 mille jeunes gens qui entrent sur le marché du travail. La plupart d’entre eux n’ont pas du tout de capital de démarrage de leurs business’’, a déclaré le Ministre.

Des témoignages de ceux qui ont bénéficié de ce soutien sont très abondants.

Immaculée Mukandayambaje, anciennement vendeuse ambulante de fruits se dit satisfaite du fait que les pouvoirs publics ont construit un espace public où elle et 243 de ses camarades étalent maintenant leurs fruits et légumes sans toutefois courir les rues, une hotte sur la tête, à la recherche d’éventuels clients.

Mais il faut dire que la route est longue. Les jeunes petits vendeurs ambulants étant légion dans les rues de la ville, force est de constater qu’ils vivent un chômage déguisé. Il faut dire que ce programme ne pourra jamais réussir au cas où le Gouvernement n’entre pas en partenariat avec la Société civile versée dans les objectifs d’amélioration des conditions de vie des classes pauvres.

Mais le programme fait son petit chemin.

« Le marché de Nyabisindu du Secteur Remera, depuis qu’il a été construit, j’ai immédiatement occupé un espace. Plus question de circuler les rues en quête d’un éventuel acheteur de mes produits. Maintenant j’ai un chiffre d’affaire qui me permet d’acquérir et vendre 70 sans de charbon de chauffage (un sac rendu à Kigali oscille entre 6 et 7000 Frw , légèrement 10 dollars, ndlr) », a déclaré au cours de la séance de travail des assises du Conseil National du Travail, ajoutant que cela lui a permis de poursuivre ses études universitaires à l’INILAK/ Independent Institute of Lay Adventist of Kigali.

Dans le programme EDPRS/Programme de Réduction de la Pauvreté et de Développement Economique, dans sa deuxième phase, il est prévu que le Gouvernement déboursera des montants aux jeunes gens et aux femmes en quête de démarrage de leurs fonds de commerce avec prédilection pour ceux qui auront subi des formations leur équipant en savoir-faire déterminés.
60% des jeunes entre 16 et 35 sont en quête d’emploi.


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