Des Députés Africains veulent aider à traquer les suspects

Redigé par Jean-François Isibo
Le 20 février 2012 à 03:24

Des parlementaires de pays africains francophones ont promis la semaine dernière à Kigali d’apporter leur contribution à la recherche et à l’arrestation de suspects du génocide perpétré contre les Tutsis vivant dans leur pays, rapporte l’Agence rwandaise d’information (ARI).
« Maintenant il s’agit, pour le Rwanda, à travers nos parlements, de nous informer de l’endroit précis où se trouvent ces criminels afin que nous puissions agir », a déclaré le président de l’Assemblée parlementaire de la (...)


  
Des parlementaires de pays africains francophones ont promis la semaine dernière à Kigali d’apporter leur contribution à la recherche et à l’arrestation de suspects du génocide perpétré contre les Tutsis vivant dans leur pays, rapporte l’Agence rwandaise d’information (ARI).

« Maintenant il s’agit, pour le Rwanda, à
travers nos parlements, de nous informer de l’endroit précis où se
trouvent ces
criminels afin que nous puissions agir », a déclaré le président de
l’Assemblée
parlementaire de la Francophonie (APF), le Burkinabé Roch Marc Christian
Kaboré
cité par ARI.

En marge d’une conférence dans la
capitale rwandaise, Kaboré et d’autres représentants des parlements de
14 pays
africains francophones ont visité au cours de cette semaine le centre
mémorial
du génocide de Kigali.

« Il faut sanctionner les criminels même
si l’on ne peut pas ramener les victimes à la vie. En tant que
parlementaires
de l’APF, nous œuvrons pour trouver des solutions », a affirmé Kaboré.
« Il
n’est pas question pour ceux qui ont commis le génocide d’être gardés
dans les
pays d’accueil. Ils doivent rentrer et faire face à la justice pour leur
crime
de génocide », a martelé le président de l’APF.

Pour lui, la visite du centre mémorial de
Gisozi « est une occasion pour l’APF de rendre hommage aux victimes
innocentes
de ce génocide perpétré contre les Tutsis en 1994 et à tous les héros
qui se
sont battus contre ce génocide au prix de leur vie ». Avec le génocide
perpétré
contre les Tutsis en 1994, « nous avons vu l’homme arriver à son stade
animal, bestial
 », a estimé le parlementaire.

« Je pense que cela est important qu’il
y ait des sites de ce genre pour permettre aux peuples qui pensent
qu’ils sont
à l’abri de ce genre de situations, de pouvoir tirer les leçons de ce
que le
peuple rwandais a vécu, pour pouvoir éviter demain de telles tragédies
 »,
a-t-il ajouté.


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