Des FDLR, auteurs présumés du massacre de 70 personnes

Redigé par Fidélité Ishatse
Le 28 mai 2012 à 10:48

Depuis début mai, le bilan des attaques de groupe armé est de 70 personnes tuées sans compter les blessés. Ces attaques se déroulent dans le territoire de KALELE, situé à plus de 70 km de la ville de Bukavu.
La population locale dénonce les forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) d’être auteurs de ces attaques. A ce propos, une contradiction s’observe entre la MONUSCO et l’armée congolaise quant à la présence des FDLR au sud Kivu.
Ces attaques ont eu lieu au mois de mai en date du 5, faisant (...)

Depuis début mai, le bilan des attaques de groupe armé est de 70 personnes tuées sans compter les blessés. Ces attaques se déroulent dans le territoire de KALELE, situé à plus de 70 km de la ville de Bukavu.

La population locale dénonce les forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) d’être auteurs de ces attaques. A ce propos, une contradiction s’observe entre la MONUSCO et l’armée congolaise quant à la présence des FDLR au sud Kivu.

Ces attaques ont eu lieu au mois de mai en date du 5, faisant une dizaine de victimes. Environ plus d’une semaine, une autre attaque a ôté la vie à une quarantaine de personnes. Trois jours après, plus de 10 personnes ont été tuées dans l’attaque du 17 sans oublier les 6 victimes du jeudi 24 mai.

Chaque fois que ces groupes armés attaquent, les rescapés pointent du doit les FDLR. Dans une conférence de presse tenue ce vendredi, le responsable de la MONUSCO au sud Kivu, costa Helder, a affirmé qu’au Sud Kivu le nombre des milices des FDLR se situent entre 700 à 800 personnes.

De son côté, l’armée congolaise déclare le contraire tout en admettant que ce sont les FDLR à l’origine de ces attaque. Le Colonel Delphin KAHIMBI, chargé des opérations au sud Kivu, estime que tous les FDLR, qui étaient au Sud Kivu, ont été neutralisés. Il a fait savoir que les FDLR, auteurs de ces attaques, viennent d’ailleurs comme au Nord Kivu. 

Pour le moment, il n’y a pas de camps de déplacés. Les fugitifs sont obligés de se caser chez des parents se trouvant dans la ville de Bukavu.


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