Cet état des finances du pays a été publié ce 26 juillet 2018 par la FSC (Financial Stability Committee) un département de la BNR chargé de veiller à la bonne santé du franc rwandais.

"Les patrimoines des banques commerciales ont augmenté de 9.8% totalisant 2.824 milliards de fraancs contrairement à une croissance de 12.9% affichée en juin 2017.

Les profits nets après impôts sont passés de 21.5milliards de francs en 2017 à 22.9 milliards en juin 2018. Dans le même temps, les institutions de microfinance actives avaient enregistré une perte de0.12 milliards de francs. Elles ont actuellement réalisé 3.3 milliards de profits aumoment où les maisons d’assurance sont passées de 0.6 milliards en 2017 à 2.7 milliards de francs de profits en 2018.

"Les crédits bancaires difficiles ont baissé de 8.2 à 6.9% dans la période considérée et de 12.3 à 8% pour les microfinances", a indiqué le gouverneur.
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Il est curieux de voir que les banques commerciales et les institutions de microfinances rwandaises disent avoir des capitaux suffisants pour continuer leurs activités commerciales au moment où à part deux microfinances Mwalimu Sacco (des ensenseignants et CSS (Saving and Credit Scheme) des gens d’armes proposant des taux d’intérêt relativement bas (11 et 13% respectivement), non seulement les Banques commerciales et institutions de microfinances de la place maintiennent des taux d’intérêt très élevés (17 à 19% et 21 à 24% respectivement), mais aussi les autorités financières du pays n’arrivent pas à intéresser les possesseurs de capitaux rwandais et étrangers à investir dans des banques agricoles et industrielles au Rwanda.

Ces dernières ne sont-elles pas capitales dans la mesure où le Rwanda s’intéresse cette fois-ci à une agriculture pour le marché et à une industrialisation des six villes secondaires du pays au lieu de continuer à orienter son économie sur le secteur des services ?

Tout en espérant que la BNR puisse étudier comment mettre sur place ces banques agricoles et industrielles qui viendront révolutionner le mode économique du pays basé sur la production industrielles en quantité de biens économiques consommables localement et exportables, le Gouverneur de la BNR pavane et aligne des dizaines de zéros dans le secteur bancaire :

"A voir dans ce premier trimestre 2018, le secteur des institutions de microfinance a enregistré une croissance de 14.3% alors qu’elle avait été que 7.6% en 2017 passant à 283 milliards de francs. L’Assurance est passé à 15.4% de croissance qui n’était que 10.2% en 2017 avec 423 milliards de francs", a dit le gouverneur avant de montrer que l’épargne retraite est montée à 749 milliards de francs.

Il faut espérer que des mesures de redirection de toute cette épargne publique vont être orientée dans des secteurs économiques de production des biens économiques consommables au lieu d’aller dans la thésaurisation avec le bâtiment ou autres services.