Désarmement des Fdlr : une mise en scène ; des déclarations en l’air

Redigé par IGIHE
Le 28 mai 2014 à 11:16

Les Fdlr (Forces démocratiques de Libération du Rwanda) ont déclaré unilatéralement récemment qu’elles allaient déposer les armes le 30 mai prochain devant témoins de la Communauté intrnationale et les observateurs onusiens.
Les officiels rwandais y voient une mise en scène destinée à aveugler l’opinion publique internationale. Ils ne font pas foi dans la lettre publiée sur les différents websites adressée au Secrétaire Général Ban Kimoon par la direction des fdlr selon laquelle elles se décident de (...)

Les Fdlr (Forces démocratiques de Libération du Rwanda) ont déclaré unilatéralement récemment qu’elles allaient déposer les armes le 30 mai prochain devant témoins de la Communauté intrnationale et les observateurs onusiens.

Les officiels rwandais y voient une mise en scène destinée à aveugler l’opinion publique internationale. Ils ne font pas foi dans la lettre publiée sur les différents websites adressée au Secrétaire Général Ban Kimoon par la direction des fdlr selon laquelle elles se décident de remettre leurs armes et de s’adonner aux activités de la lutte strictement.

" Ces déclarations d’autodésarmement volontaire des FDLR à l’endroit de la Communauté internationale, ce sont des trompe-l’oeil auxquels nous sommes habitués. Ce n’est pas la première foi qu’elles font ces déclarations de fausses intentions. Sitôt viennent-elles de dire cela qu’elles lancent des attaques dans les populations du Nord et Sud Kivu en RDC où elles opèrent", a confié à IGIHE, Olivier Nduhungirehe, Premier Conseiller d’Ambassade du Rwanda à l’ONU.

Les Fdlr auraient-elles fait ces déclarations d’autodésarmement quand elles ont eu vent des opérations militaires de la Monusco pour les traquer autant qu’elle s’est décidée de combattre tous les groupes armés opérant dans l’Est de la RDC ?

"Si réellement les Fdlr veulent déposer les armes, elles savent la procédure et le chemin à suivre. C’est le chemin qu’ont emprunté les 2.000 ex-combattants FDLR qui ont été rapatriés au Rwanda. Les combattants FDLR n’ont qu’à se rendre à la Monusco à qui ils confieront leurs armes et qu’ils suivent le programme DDRRR (Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et Réintégration). Ceux qui ont commis des crimes de génocide devront être poursuivis en justice", a ajouté Olivier.


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