D’entrée de jeu, le Ministère Public a exposé les preuves de chacune des 3 premières accusations.
A propos de trahison, le Tribunal a dit que les deux avaient été arrêtés alors qu’ils revenaient d’une réunion en Uganda où ils avaient rencontré des dirigeants du Congrès National du Rwanda, RNC, un autre groupe terroriste armé rwandais.
Au sujet de l’appartenance à un groupe armé illégal, le Ministère Public a d’abord expliqué l’origine des milices basées dans l’Est de la RD Congo.
Ce sont des milices qui se sont enfouies en RD Congo, après avoir massacré plus d’un million de personnes lors du génocide de 1994 perpetré contre les Tutsis, a-t-il indiqué.
Les deux hommes, à des moments différents, en 1997 et 1998, ont rejoint ce qu’on appelait alors l’Armée de libération du Rwanda (ALiR) et sont devenus des officiers supérieurs dans la même milice devenue FDLR.
Leur troisième inculpation consiste en des massacres et des pillages commis entre 1996 et 1998 dans les anciennes préfectures de Byumba, Kibuye, Ruhengeri, Cyangugu, Gisenyi et Kigali Ngali, quand les ex FAR et Interahamwe s’infiltraient et semaient le désastre, en provenance de la RDC.
Le Ministère Public a ajouté qu’ils sont également responsables de l’attaque contre des réfugiés dans le camp de Mudende , où près de 200 personnes ont été tuées, en plus d’une autre attaque, au cours de la même période, laquelle attaque avait entraîné la mort de civils innocents.
Quatre autres charges seront détaillées le mois prochain
L’audience a été ajournée au 16 avril 2020, date à laquelle le Ministère Public continuera à lire les charges et les preuves qu’il aurao recueilli, et prouver les 4 autres chefs d’accusation, à savoir, diffuser une mauvaise propagande visant à ternir l’image du Gouvernement rwandais à l’étranger, lancer des attaques armées contre le Rwanda, appartenir à des groupes terroristes et mener des activités terroristes à des fins politiques.
Nkaka et Nsekanabo ont été extradés vers le Rwanda au début de l’année dernière par la RD Congo, après avoir arrêtés au poste frontière de Bunagana, à leur retour de l’Uganda où ils avaient rencontré les délégués du RNC de Kayumba Nyamwasa.
Leur premier procès avait été reporté en décembre 2019 parce que Beata Dukeshinema, l’Avocate de Nsekanabo, avait jeté l’éponge en disant que sa conscience ne lui permettait pas de continuer à le représenter en raison des crimes dont il est accusé.
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