Deux Kenyans accusés de trafic humain sur des jeunes rwandais

Redigé par IGIHE
Le 9 mars 2016 à 04:28

Ce mercredi 9 mars 2016, deux citoyens kenyans Anthony Muigai, 28 ans et Martin Wamatu Mugo, 27 ans, ont comparu devant le Tribunal de Grande Instance de Nyarugenge siégeant à Nyamirambo.
Ils sont accusés de trafic de jeunes rwandais. D’entrée de jeu, Muigai a déclaré à la cour qu’il n’est pas préparé à la séance de procès de ce jour. Il a motivé la chose par le fait qu’il n’a pas encore trouvé un avocat pour le défendre.
Selon Muigai, cet avocat est important car il l’aiderait à faire une correspondance (...)

Ce mercredi 9 mars 2016, deux citoyens kenyans Anthony Muigai, 28 ans et Martin Wamatu Mugo, 27 ans, ont comparu devant le Tribunal de Grande Instance de Nyarugenge siégeant à Nyamirambo.

Ils sont accusés de trafic de jeunes rwandais. D’entrée de jeu, Muigai a déclaré à la cour qu’il n’est pas préparé à la séance de procès de ce jour. Il a motivé la chose par le fait qu’il n’a pas encore trouvé un avocat pour le défendre.

Selon Muigai, cet avocat est important car il l’aiderait à faire une correspondance avec les sociétés de téléphonie MTN et Safaricom ; deux sociétés de communication qu’il a utilisées pour communiquer avec un agent de RDB (Rwanda Dévelopment Board) avant de faire le voyage pour le Rwanda. Selon l’accusé, la seule preuve de son innocence dans cette affaire est la voix donc les messages téléphoniques que lui et son coaccusé auront émis.

Selon Muigai, ils sont venus au Rwanda le 17 novembre 2015, une semaine après, ils ont été arrêtés pour crime supposé de trafic humain commis à leur résdence de Nyabugogo du Secteur Muhima en Ville de Kigali.

Les deux coaccusés étant étrangers exigent un avocat recommandé par leur ambassade. Ils se plaignent néanmoins qu’ils n’ont reçu la visite d’un agent de leur ambassade(du Kenya) que le 4 mars dernier, qu’à ce jour, aucun avocat n’a pas été affecté à leur disposition.

Pour ce faire, Muigai a demandé à la cour un délai de trente jours pour qu’il puisse rassembler les évidences de son innocence et de celui de son co-accusé à partir des relevés téléphoniques sur MTN et Safaricom.

D’après le Ministère public, les progrès en technologie de l’Information-communication font que le tribunal ne devrait pas exiger à l’accusé de fournir des preuves y relatifs, lui même doit les produire de son gré.

Le Juge a décidé de lever la séance. Il a annoncé que la prochaine séance est fixée au 19 avril prochain.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité