Deux recherchés par la justice rwandaise en cavale en Tanzanie

Redigé par IGIHE
Le 10 février 2014 à 06:25

Le capitaine Charles Sande et Christophe Busigo poursuivis pour crime de trahison par la justice rwandaise ont délocalisé leurs activités de l’Ouganda vers la Tanzanie. Cette nouvelle a été publiée par le quotidian de Kigali The Newtimes du 8 février 2014. Elle contredit ce qu’avait publié le quotidien de Kampala qui rapportait que les deux fugitifs avaient été portés disparus.
« Nous connaissons leurs stratagèmes et les plans qu’ils sont entrain de mijoter. Tout ce qu’ils sont entrain de faire est de (...)


Le capitaine Charles Sande et Christophe Busigo poursuivis pour crime de trahison par la justice rwandaise ont délocalisé leurs activités de l’Ouganda vers la Tanzanie.
Cette nouvelle a été publiée par le quotidian de Kigali The Newtimes du 8 février 2014. Elle contredit ce qu’avait publié le quotidien de Kampala qui rapportait que les deux fugitifs avaient été portés disparus.

« Nous connaissons leurs stratagèmes et les plans qu’ils sont entrain de mijoter. Tout ce qu’ils sont entrain de faire est de tenter de se soustraire à la justice. Dire qu’ils ont été kidnappés par le Rwanda rentre dans ces plans », a déclaré au Newtimes une personnalité bien branchée sur l’affaire sous couvert d’anonymat. Celle-ci continue ses confidences :

« Nous savons bien que RNC /Rwanda National Congress et d’autres groupes terroristes sont entrain de délocaliser leurs tristes activités de l’Uganda pour la Tanzanie. Et puis, l’équipe de Kayumba Nyamwasa est entrain d’utiliser certains journalistes ugandais pour sa propagande ».

The Newtimes a également rapport être au courant du numéro de téléphone le +255712526565 qu’utilise Busigo en Tanzanie en communiquant avec ses supérieurs et autres partenaires dans leurs activités.

Le démenti du kidnapping de ces deux hommes est également venu du porte-parole de la Police rwandaise, ACP Damas Gatare qui a déclaré : « Notre devoir est de bien savoir si un criminel se cache à l’intérieur du pays ou à l’étranger, de l’arrêter et le traduire en justice ». Il a ajouté que les rumeurs de kidnapping de la part des forces de sécurité rwandaises sont un alibi tout trouvé de ces derniers afin qu’ils bénéficient du droit de réfugié à l’étranger.

Le journal produit toute une liste de Rwandais qui, pour se voir accorder le droit d’asile ont entrepris diverses activités justifiant leur exil. Le journal cite un Lt Joel Mutabazi qui, alors en Uganda, s’est tiré une balle à l’aide d’un pistolet qu’il avait amené depuis le Rwanda. En témoignent son oncle Eugène Mutamba, son petit frère Jackson Karemera et Diane Gasengayire, la sœur de la femme dudit Lt Mutabazi.

Puis, il y a Alex Bakunzibake, le Vice-président de PS Imberakuri, faction qui s’est coalisée avec les FDLR. En 2012, ce monsieur a été pris pour un kidnappé. Peu de temps après, il a refait surface.

Enfin, dernièrement, c’est un certain Omar Léo Oustazi, chargé de Communication au sein du Green Party du Rwanda qui s’était porté disparu et qu’au retour, il a accusé le président de son parti d’avoir tout manigancé pour faire porter sa disparition sur la responsabilité de l’Etat rwandais, rapporte le quotidien The NewTimes.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité