Devenir lesbienne à Kigali de peur de grossesses non désirées

Redigé par ndj
Le 8 juillet 2014 à 09:34

Les lesbiennes deviennent de plus en plus nombreuses dans certains quartiers de la ville de Kigali dont Nyamirambo, Nyakabanda et Biryogo du Sud ouest de la Ville.
D’aucuns avancent qu’elles seraient même plus nombreuses que les pédérastes mâles. Une opinion interne avance que ces jeunes filles à peine pubères embrassent nombreuses cette déviation sexuelle afin d’éviter d’attraper des grossesses non désirées.
"Nous lesbiennes sommes nombreuses même si personne ne peut coller le qualificatif sur notre (...)

Les lesbiennes deviennent de plus en plus nombreuses dans certains quartiers de la ville de Kigali dont Nyamirambo, Nyakabanda et Biryogo du Sud ouest de la Ville.

D’aucuns avancent qu’elles seraient même plus nombreuses que les pédérastes mâles. Une opinion interne avance que ces jeunes filles à peine pubères embrassent nombreuses cette déviation sexuelle afin d’éviter d’attraper des grossesses non désirées.

"Nous lesbiennes sommes nombreuses même si personne ne peut coller le qualificatif sur notre face. Nous sommes très discrètes. Nous sommes différentes de nos frères homosexuels qui affichent des attitudes comportementales de pédérastes’, a confié Gigy Nzayisenga qui se reconnaît lesbienne.

"Nous n’aimons nous afficher parce que les attitudes des lesbiennes semblent entrer en contradiction avec la culture rwandaise mais nous sommes très nombreuses. Les jeunes filles actuelles préfèrent s’aimer entre elles au lieu d’entreprendre des aventures amoureuses avec les garçons qui les engrossent", a confié à IGIHE Nelly Uwantege de Nyamirambo-terminus.

"Nous lesbiennes autant que les garçons pédé sommes pris pour des parias par la société rwandaise. C’est pire que les sidéens. C’est pour cela que nous faisons l’amour entre nous en toute discrétions", a confié Nzayisenga avant d’ajouter : "Et puis, c’est même facile car deux filles lesbiennes dorment ensemble chez les parents qui ne doutent de rien".

La culture rwandaise reste assez solide face à ces déviations sexuelles venues d’aillleurs au point que les jeunes lesbiennes ont conscience de travestir la culture, qu’elles ne peuvent pas s’afficher en public et encore moins qu’elles ne peuvent pas revendiquer leurs droits d’homosexuelles.

Tout porte à croire que ce vent vient d’ailleurs, qu’il est encouragé par les étrangers au pays. Ainsi, très récemment, alors qu’il se fêtait la journée internationale des homosexuels, il a été affiché sur les murs de l’ambassade des Etats Unis à Kigali des communiqués réclammant l’exercice des droits des homosexuels au Rwanda.

Ceci n’a pas manqué de choquer les honnêtes et paisibles citoyens rwandais bien ancrés dans la culture locale où ce vent a été jugé non porteur d’un quelconque crédit au développement du Rwanda.


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