Après des débats sur les taux d’imposition fonciers, l’Institut Rwandais du développement durable (RISD) a annoncé ses intentions d’organiser un dialogue visant à discuter des questions relatives aux terres.

Selon un communiqué du RISD, "le dialogue est instauré dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre des réformes foncières à travers des discussions de bail des terres et de la fiscalité foncière.

Le dialogue attirera les experts de LandNet, un réseau local associant les partenaires concernés qui traitent des questions foncières dans le pays.

Peter Bazimya, spécialiste en urbanisme a, maintes fois, souligné que les impôts fonciers sont un domaine où les urbanistes n’ont ni action, ni aucun autre intérêt car, en général, les impôts fonciers et le loyer sont surtout imposés pour générer des recettes pour la municipalité et la plupart de gens pensent que cela n’a rien à voir avec la planification.

Il a ajoute que l’impôt foncier a beaucoup d’impact sur l’utilisation de terres, car elle pousse à garder ou vendre des terres, l’impôt foncier élevé forcera certaines industries obsolètes comme les anciennes usines ou bien les anciens entrepôts à quitter la ville ou, du moins, à quitter le centre de la ville pour aller vers les banlieues.

En outre, Bazimya explique que dans pareil cas, ce n’est pas l’action de l’urbaniste qui change l’utilisation des terres, c’est le prix des terrains et l’impôt foncier.

Donc, la fiscalité peut servir d’instrument pour réformer l’utilisation des terres dans une ville. Elle pourrait être un outil plus utile et efficace dans une utilisation des terres plus efficace que l’élaboration d’un plan en couleur et dire que ce quartier est un quartier industriel et celui-là est un quartier résidentiel.