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Diam’s, heureuse sous son voile

Redigé par IGIHE
Le 3 octobre 2012 à 11:40

Elle était hantée par son enfance et vivait mal sa célébrité. Elle a trouvé l’apaisement dans la foi. La rappeuse française Diam’s publie une autobiographie dans laquelle elle évoque sa conversion à l’islam.
En guise de come-back, elle a choisi un style que son public ne lui connaissait pas. Après avoir délaissé la scène musicale en 2011, Diam’s passe au genre littéraire. À l’écriture à la première personne. Dans un livre sobrement intitulé Autobiographie*, l’artiste décrit un cheminement qui pourrait se (...)

Elle était hantée par son enfance et vivait mal sa célébrité. Elle a trouvé l’apaisement dans la foi. La rappeuse française Diam’s publie une autobiographie dans laquelle elle évoque sa conversion à l’islam.

En guise de come-back, elle a choisi un style que son public ne lui connaissait pas. Après avoir délaissé la scène musicale en 2011, Diam’s passe au genre littéraire. À l’écriture à la première personne. Dans un livre sobrement intitulé Autobiographie*, l’artiste décrit un cheminement qui pourrait se résumer en trois mots : ascension, dépression, conversion.

L’évocation d’une existence nouvelle et apaisée, consacrée à l’islam, occupe une large place dans cet ouvrage, qui retrace un parcours piégé par une enfance solitaire et, surtout, par une célébrité difficile à gérer. « Ce livre est l’ultime moyen de rétablir des vérités, mes vérités, car, depuis trois ans, j’écoute... », écrit la rappeuse - Mélanie Georgiades de son vrai nom. Allusion aux nombreux commentaires qui ont suivi la publication en 2009, dans Paris Match, d’une photo d’elle entièrement voilée, sortant d’une mosquée. Dans un contexte de stigmatisation croissante des musulmans de France, cette image volée « d’instants intimes » a donné prise à des interprétations qu’elle réfute. « J’ai tout entendu dire, que c’était un acte politique, de la rébellion », déplore-t-elle. Manque de chance pour Diam’s, son livre paraît au moment où les relations entre l’islam et l’Occident connaissent une nouvelle poussée de fièvre.

Paillettes

Au-delà de sa conversion, Diam’s fait le récit d’une évolution qui l’a conduite à renoncer au strass et aux paillettes. Née en 1980, d’un père chypriote grec - éternellement absent - et d’une mère française, Mélanie grandit, ballottée entre plusieurs villes de la banlieue parisienne. Sa mère travaillant pour une maison de disques, elle baigne très tôt dans le milieu du show-biz. Embarquée dans des tournées à travers la France, elle côtoie les plus grands en anonyme. En 1988, elle est au nombre des petits danseurs qui accompagnent Michael Jackson sur scène pour la prestation de Bad.

Parmi la multitude de disques qui traînent à la maison, elle fait la découverte du rap. « Je crois que [cela] m’a confortée dans un certain mal-être qui donnait sens à mes combats intérieurs », confie-t-elle. Dès le milieu des années 1990, l’adolescente, qui commence à rapper, s’est créé un personnage : Diam’s. « Selon la légende, il ne peut être brisé que par un autre diamant. C’était court, clair et ça me correspondait bien. »

La célébrité ne tarde pas à venir. Sa rencontre avec l’humoriste Jamel Debbouze, qui la prend sous son aile, y contribue. Son deuxième album, Brut de femme (2003), se vend à 200 000 exemplaires et décroche le prix du meilleur album hip-hop 2004. Le single Dj, extrait de l’opus, quadruple ce chiffre. En 2006, l’essai est transformé avec Dans ma bulle, disque de... diamant l’année suivante.

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