L’une des rares archives du Burundi vient de disparaître. Nombreux sont ceux qui ne se rendent pas compte que la mort d’un vieillard est une perte d’une archive. L’homme qui vient de rendre l’âme à 79 ans et qui a été inhumé vendredi 15 mars 2013 au cimetière de Mpanda était l’un de ceux connaissent la vraie histoire du Burundi indépendant.
C’est de l’Abbé Marc Barengayabo dont nous parlons, le compositeur de l’hymne national « Burundi bwacu ». Une chanson très riche et qui lui a valu la célébrité et l’honneur de notre chère patrie. Son nom est gravé dans le livre d’or.
C’est fort malheureux de constater que le nom de ce docteur en droit était presque oublié depuis l’avènement de la République, àtelle enseigne que le jour de la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance le 01 juillet 2012, l’Abbé Barengayabo paraissait comme un ressuscité. Avec sa chorale, il a chanté l’hymne qu’il vient de léguer aux Burundais.
Il était en super forme et vif. Qui pouvait penser que l’homme chantant sur le podium devant les cameras du monde entier allait quitter ce monde neuf mois plus tard ? C’était sans doute l’homme qui allait nous être utile dans la recherche de la vérité. Une archive qui disparait en somme. Dieu a donné et a repris. « Que la terre lui soit légère »
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