Le District de Nyamasheke en Province de l’Ouest a publié des statistiques du crime selon lesquelles dans l’espace d’un mois, du 16 juillet au 16 août, 13 personnes sont mortes dans des circonstances de conflits familliaux, 11 et deux autres dans des accidents routiers.

"Il arrive que des mésententes familiales provoquent ces crimes au moment où les dirigeants des instances de base sont bien au courant mais ne font pas un follow up nécessaire", a confié à IGIHE Emmanuel Kamarampaka, un chef de village de ce district recommandant à ses collègues de dénoncer à temps de tels contentieux en prévention de tels crimes.

Un autre dirigeant de base, Christophe Uwabakurikiza, se plaint du fait que certains de ses collègues reçoivent les informations de ces dangereuses querelles familiales pour ne pas y accorder une importance nécessaire.

Le maire du District Nyamasheke a, quant à lui, relevé que ces meurtres et autres crimes se commettent durant la nuit au moment où une intervention rapide ne se fait pas par le fait que les dirigeants de cellules et secteurs administratifs couchent dans des circonscriptions autres que les leurs.

Dans ce district, un meurtre crapuleux a été rapporté, celui d’une femme trouvée décapitée ; une jeune fille enceinte s’étant suicidée et une autre ayant jeté son foetus dans les toilettes.

Le conseil de sécurité élargi qui a tenu ses travaux ce 16 août a encouragé les Secrétaires exécutifs de cellule de tout faire pour prévenir de tels crimes.