
Dix pays africains se sont engagés à restaurer 31 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées, en vertu de l’objectif de faire 100 millions d’hectares productifs à nouveau d’ici 2030. Le schéma AFR100, lancé dimanche à Paris, sera soutenu par 1 milliard $ de la Banque mondiale et des fonds supplémentaires en provenance d’Allemagne, ainsi que 545 millions $ en investissements du secteur privé.
« La restauration de nos paysages apporte la prospérité, la sécurité et les opportunités," a déclaré le ministre rwandais des Ressources naturelles, Vincent Biruta.
"Avec la restauration du paysage forestier, nous avons vu les rendements agricoles augmenter, et les agriculteurs dans nos collectivités rurales ont pu diversifier leurs moyens de subsistance et améliorer leur bien-être", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Les pays participant sont la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Kenya, le Liberia, le Madagascar, le Malawi, le Niger, le Rwanda, le Togo et l’Ouganda.
"Si le bassin du Congo n’est pas bien gérée, la terre se dégradera et se transformera en prairies, puis le désert se répandra sur l’ensemble de l’Afrique," a déclaré Henry Djombo, le ministre de l’économie forestière de la République du Congo , en lancement de l’initiative à Paris.
Le nouveau programme de restauration des terres se fonde sur les engagements nationaux pris par les pays africains, pour un accord à l’ONU contre le changement climatique, qui doit être adopté dans la capitale française la semaine prochaine.
Jusqu’à présent, treize des plans d’actions pour le climat soumis par les gouvernements africains, comprennent la restauration, la conservation des forêts permanentes, l’agriculture adaptée aux changements climatiques et la limitation des émissions de gaz à effet.
la Vision 2020 reconnaît que le problème majeur dans le domaine de la protection de l’environnement au Rwanda est le déséquilibre entre la population et les ressources naturelles. Cela conduit à la dégradation alarmante observée à travers la déforestation massive, l’appauvrissement de la biodiversité, l’érosion et les glissements de terrain, pollution des voies navigables et de la dégradation des écosystèmes fragiles.
Comme mesures correctives, la Vision 2020 définit la cible pour une couverture forestiéré, afin d’atteindre 30% de la superficie des terres nationales d’ici 2020, et quitter 20% de taux de protection contre l’érosion en 2000 vers 90% en 2020.
L’EDPRS II (2012-2017) du Rwanda privilégie la forêt en tant que fondement de l’économie nationale, où il reconnaît sa contribution d’environ 13% au PIB et recommande d’augmenter jusqu’à 15% en 2017.
L’EDPRS II prend en charge l’accroissement de la couverture forestière pour atteindre 30% d’ici 2018. Il propose en outre la gestion durable de la biodiversité et de critiques écosystèmes forestiers, à travers la protection et l’entretien de 10,25% de la superficie des terres.
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