La répression des manifestations de l’opposition à Djibouti a fait au moins dix morts. Les manifestants contestent la régularité des élections législatives du 22 février dernier, et protestent aussi contre les arrestations massives dans les rangs de l’opposition.

Le président djiboutien Ismail Omar Guelleh en 2011.
REUTERS/Stringer
La Fédération Internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) dénonce la violence de la police djiboutienne qui selon elle n’hésite pas à tirer à balles réelles sur les manifestants.
Florent Geel
Responsable Afrique de la FIDH
Tous les leaders de l’opposition ont à un moment ou à un autre été arrêtés, mis en résidence surveillée dans ces trois derniers jours.
Environ 300 personnes ont été arrêtées ces trois derniers jours, et sont détenues au secret. Seuls trois opposants ont été présentés à un juge. Il s’agit de trois figures de la coalition de l’opposition, l’USM. A Djibouti, Maitre Abdillahi Zacharia, le président de la Fédération djiboutienne des droits de l’homme qui assure par ailleurs leur défense, dénonce les conditions dans lesquelles ces trois responsables de l’opposition ont été présentés à un juge. Selon lui, la défense n’a pas eu accès aux prisonniers ni au dossier d’enquête préliminaire.
Abdillahi Zacharia
Président de la FDDH
Ces personnes qui font l’objet d’arrestations ne disposent d’aucune possibilité de se faire assister par un avocat.
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