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Don d’organes : vous êtes tous donneurs présumés (et autres choses à savoir).

Redigé par IGIHE
Le 22 juin 2016 à 02:41

GREFFE - Alors que plus de 21 000 personnes vivent dans l’attente d’une greffe, l’Agence de la Biomédecine souhaite davantage sensibiliser les Français sur le don d’organes. Voici cinq choses à (re)découvrir sur cet acte qui peut sauver des vies.
Le nombre de patients dans l’attente d’un organe grandit. Ils étaient 12.512 à attendre une greffe en 2012, ils sont 21.464 en 2015. Pour faire face à la pénurie d’organes, l’Agence de Biomédecine lance une campagne de sensibilisation "Don d’organes : nous (...)

GREFFE - Alors que plus de 21 000 personnes vivent dans l’attente d’une greffe, l’Agence de la Biomédecine souhaite davantage sensibiliser les Français sur le don d’organes. Voici cinq choses à (re)découvrir sur cet acte qui peut sauver des vies.

Le nombre de patients dans l’attente d’un organe grandit. Ils étaient 12.512 à attendre une greffe en 2012, ils sont 21.464 en 2015. Pour faire face à la pénurie d’organes, l’Agence de Biomédecine lance une campagne de sensibilisation "Don d’organes : nous sommes tous concernés". A l’occasion de la journée nationale de réflexion consacrée à ces dons, ce mercredi 22 juin, metronews fait le point sur ce qu’il faut savoir.

► Vous êtes présumé donneur sauf avis contraire

En France, il n’existe pas de registre des donneurs mais un registre des refus. Ainsi, tout le monde est éligible au prélèvement d’organes et de tissus. Si vous êtes favorable à la greffe, il est essentiel de le dire à vos proches qui pourront en parler avec l’équipe médicale le moment venu. En cas de refus, votre choix sera automatiquement respecté si vous vous inscrivez sur le registre national des refus. Dans tous les cas, vos proches sont consultés.

► Le rein et le foie :
seuls organes qu’on peut donner de son vivant
Il est possible de faire don d’un rein ou d’un lobe de foie, pour la bonne raison qu’on peut tout à fait vivre sans. Pour cela, il faut remplir des conditions strictes :
⇒ Etre majeur
⇒ Etre volontaire : le donneur doit exprimer son consentement devant un magistrat.
⇒ Etre en bonne santé et être compatible avec le receveur.
⇒ Avoir un lien de parenté avec le receveur : père ou mère. Et par dérogation les enfants, les frères et sœurs, le conjoint, les cousins, les oncles et tantes, les grands-parents mais aussi les conjoints du père ou de la mère peuvent donner. Plus largement, une personne qui apporte la preuve d’un lien affectif "étroit et stable" depuis au moins deux ans peut donner.


► La greffe doit être faite au maximum dans les 36 heures, selon les organes

Après le décès, les organes ne sont viables que quelques heures. Les médecins doivent donc agir vite, d’où l’importance d’avoir communiqué votre décision à vos proches au préalable. Une fois prélevés, les greffons sont mis en hypothermie, dans une glacière qui ne dépasse pas les 4°C et transportés jusqu’au receveur.
⇒Le cœur doit être greffé dans les 4 heures suivant le prélèvement
⇒Le poumon, dans les 6 à 8 h
⇒Le foie, dans les 12 à 18h
⇒Le rein, dans les 24 à 36 heures
"Ces délais sont des moyennes qui dépendent de l’état de l’organe, note sur son site l’agence de la biomédecine. Néanmoins, plus le délai est court, meilleur sera le résultat de la greffe."

► 80% des greffons sont toujours fonctionnels après 5 ans

Grâce aux progrès réalisés dans l’immunosuppression, pour empêcher le corps de rejeter une greffe d’organe, la plupart des patients peuvent reprendre une vie normale quelque temps après l’opération. Ainsi, "90 à 95% des reins greffés fonctionnent toujours après 12 mois et 80% des greffons sont encore parfaitement fonctionnels 5 ans après la greffe."

► Seulement 5 746 Français ont eu une greffe en 2015

En 2015, 21.464 personnes étaient dans l’attente d’une greffe. Parmi elles, seulement 5746 l’ont eu. Le rein est l’organe le plus greffé, suivi du foie et du poumon. La greffe du cœur n’enregistre pas de hausse fulgurante grâce à l’amélioration des techniques alternatives.

La pénurie d’organes touche l’Hexagone mais aussi le reste du monde. Pour y faire face, des scientifiques tentent des approches alternatives, comme l’exploitation du génome du cochon.

Metronews.fr


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