« Il a été constaté que certains tricheurs sont attrapés la main dans le sac en falsifiant les documents fonciers par l’imitation des signatures et des cachets des services fonciers officiels. Certains des faussaires parviennent à vendre même des parcelles par de tels procédés illégaux. Mais après vérification, ils sont vite arrêtés et écroués », a-t-elle indiqué.

Mukamana a précisé que tout transfert de titres fonciers se fait entre les ayant droits après vente et devant le Notaire qui confirme l’authenticité des documents de vente échangés.

Elle a rappelé la nécessité de respecter le plan directeur qui indique les activités réservées à chaque zone du pays. L’on ne devra pas ainsi acheter un terrain à bâtir dans un endroit exclusivement réservé à l’agri-élevage ou à l’industrie, a-t-elle confié ne trouvant pas la nécessité de donner des pistes de réflexion pour une bonne gestion de ces espaces déjà envahis par un fort dense habitat anarchique ne permettant plus, à la longue, une agriculture mécanisée industrielle.

L’Officier du Service Foncier National est plutôt pressé de montrer la sécurité du système foncier actuel pour lequel les escrocs sont vite démasqués.
Avant d’acheter un terrain, des informations sur la parcelle à acheter ou à vendre peuvent être obtenues dans les services fonciers au niveau du Secteur et du District.

Pourtant, un débat national devrait se mettre en place pour réfléchir à haute voix sur la nécessité de changement de méthodes culturales alliant consolidation, mécanisation, irrigation des terres et du style d’habitat anarchique ; tout cela dans un effort d’une grande productivité agricole.