Droit à l’avortement ; l’Afrique entre tabou et désinformation

Redigé par jeune afrique
Le 15 avril 2014 à 03:20

De jeunes mères nourissents leurs nouveaux-nés, au Liberia. De jeunes mères nourissents leurs nouveaux-nés, au Liberia. © GEORGES GOBET / AFP
Dans la majorité des pays d’Afrique, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est soumise à des conditions tellement strictes que l’avortement clandestin demeure la règle. Avec toutes les conséquences dramatiques sur la santé publique que cela implique.
Chaque jour ou presque, les migrants africains font la une des journaux. Une des conséquences directes de (...)

De jeunes mères nourissents leurs nouveaux-nés, au Liberia. De jeunes mères nourissents leurs nouveaux-nés, au Liberia. © GEORGES GOBET / AFP

Dans la majorité des pays d’Afrique, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est soumise à des conditions tellement strictes que l’avortement clandestin demeure la règle. Avec toutes les conséquences dramatiques sur la santé publique que cela implique.

Chaque jour ou presque, les migrants africains font la une des journaux. Une des conséquences directes de l’exil de nombreux hommes, souvent mariés avant leur départ, reste cependant très méconnue.

Il s’agit des décès liés aux avortements clandestins, très fréquents sur le continent. Des femmes, abandonnées parfois pendant des années par leurs maris, sont confrontées à la honte d’une grossesse hors mariage.

D’autres sont victimes de viols. D’autres encore sont simplement privées d’une éducation qui leur permettrait de faire le bon choix contraceptif. Mais quelle que soit leur raison d’avorter, presque toutes les Africaines ont le même point commun : elles sont confrontées à une législation qui entrave leur liberté de femmes.

Pourtant, il y a vingt ans, la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui s’est tenue au Caire prévoyait que les femmes du continent bénéficient de tous leurs droits sexuels et reproductifs.

Aujourd’hui, l’immense majorité des pays africains sont encore loin de les respecter, et les femmes doivent remplir des conditions très précises pour pouvoir bénéficier d’un avortement qui est, dans la plupart des cas, tout juste toléré.


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