La leçon de santé reproductive vient d’être insérée dans les grilles horaires des écoles primaires et secondaires du pays. Elle est déjà enseignée à partir de cette année.

Les autorités en matière d’éducation, REB/Rwanda Education Board, ont tenu à en faire un contenu enseigné à part détaché du cours de Biologie. La particularité de cette leçon est qu’elle insiste essentiellement sur l’éducation sexuelle et vient comme une tentative de réponse face au libertinage sexuel des jeunes adolescents.

"Les enseignants vont chaque fois se référer à cette leçon tout en enseignant d’autres disciplines. Cette leçon est conçue depuis qu’il a été constaté qu’un grand nombre d’élèves pratiquent une sexualité non réfléchie avec beaucoup de risques de grossesses non désirées et de MST (maladies sexuellement transmissibles)", disent les autorités du REB qui rapporte avoir recensé 96 jeunes filles lauréates des humanités enceintes alors qu’elles terminaient leur camp de solidarité et d’éducation civique organisé par la NIC (National Itorero Commission).

Ce projet de REB est fortement appuyé par UNFPA, une agence onusienne de promotion de la femme. Des grilles de séminaires de formation ont été organisées à l’intention des enseignants et des directeurs d’écoles.

"Nous invitons et recommandons à chaque enseignant dans n’importe quel cours enseigné, de consacrer un temps à une séance de santé reproductive et d’éducation sexuelle", a dit Janvier Gasana, Directeur Général de REB en ce 17 janvier lors du séminaire de formation destiné aux éducateurs des groupes scolaires de 9 et 12 ans (9YBE et 12YBE) de Kigali.

Les enseignants en formations sont bien aise de voir que l’éducation sexuelle a sa place dans les curricula.

"Maintenant nous pouvons avoir des ouvrages de référence correspondant à des niveaux précis. Auparavant, nous enseignions cette leçon dans un autre cadre non officiel ayant rapport avec la causerie morale et la bonne culture qui doit guider un jeune bien élevé", ont confié la plupart des séminaristes interrogés.

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